GP de Monaco: Moins Glam, plus familial

© Sauber

Les nouvelles orientations données par la FOM et Bernie Ecclestone à emmener un petit plus loin encore la F1 du Vieux Continent, privilégiant des destinations plus … financières tout qu’autant exotiques. Le petit monde du bling bling, show businnesses peoples, célébrités, bref , le monde du Glam déserte donc au fur et à mesure que les années passent ce merveilleux Grand Prix, thêatre des plus belles luttes: Maurice Trintignant dans les 50′s; Graham Hill et sa BRM, Senna…

Cependant le constat est fait, les stars boudent Monaco, leur préférant Abu Dhabi et ses hôtels 7 * (Si, si, 7 étoiles j’ai dit!), Le GP de Singapour,  le pittoresque GP de Chine ou encore le bucolique GP de Corée du Sud. Monaco n’est plus à la mode. De plus, enclavée entre la France et l’Italie, dans une Europe malmenée sévèrement par la crise, qui dit Gros Sous dit investissements, et là, Monaco ou pas, l’Europe ça ne le fait plus. Alors on va là ou se trouve l’argent: Les pays du pétrole, La Chine, nouveau pays riche, la Corée du Sud (Les Etats Unis en gros). Par ailleurs, l’idée d’un GP en ex Union Soviétique fait son chemin aussi.

« Il y a des réductions de budget, les gens investissaient plus avant. Il y a des destinations qui sont rentrées en concurrence avec Monaco. Les gens négocient les prix au plus bas et ils ne se précipitent plus comme avant. Aujourd’hui, ces sociétés doivent varier leurs activités pour survivre. C’est par exemple le cas de Cats Events, qui propose maintenant dans son catalogue des « séjours natures » dans les Alpes. » analyse Odile Quéré, directrice de la société d’évènementiel monégasque Cats Events.

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« Il y a encore quatre ans, cette société (l’une des plus importantes à Monaco) proposait entre 10 et 15 terrasses à la location. Désormais, il n’y en a plus que cinq, avec des gens qui s’y prennent au dernier moment pour tirer les prix vers le bas. »

Las, le vieux continent ne fait plus rêver.

« Je pense qu’il y a eu un glissement dans la fréquentation, on a moins de passionnés de F1 et plus de business qui gravite autour du Grand Prix, souffle Daniel Realini, le directeur d’exploitation des ports de Monaco.  On retrouve un certain engouement mais avec des gens différents. » Du business, certes, mais de petits contrats, loin de ceux d’antan.

Du coup, les places laissées vacantes sur le port sont prises par ces « locaux » du sport qui y invitent leurs proches, tels Schumi, Kimi, Vettel ou encore Webber.

Ainsi va le vent, et au loin s’en vont les nuages, comme dirait Aki Kaurismaki (Réalisateur de cinéma Finnois).

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