Cannes 2012: BERNARD-HENRI LÉVY ET LA LYBIE: " Le Serment de Tobrouck", Hors Compétition

Publié le 26 mai 2012 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE


La guerre de Libye vue de l'intérieur, sur le terrain et dans les capitales du monde, par ceux qui l'ont faite- libyens, français et autres.
Après trente ans de combats sur différents théâtres de conflit de la planète, un homme, Bernard-Henri Lévy, nous conduit, ici, et nous emmène avec lui, sur les traces de Malraux, d'Hemingway, des français libres de la deuxième DB du Général Leclerc, mais aussi de lui-même.
Six mois d'une dramaturgie exceptionnelle, six mois d'une guerre de libération aboutissant à la chute de l'une des plus longues, des plus implacables, dictatures modernes. Une guerre qui a un début mais peut-être pas de fin.
Le making off d'une guerre.

Bernard-Henri Lévy : « Il fallait tenter de relever le défi du cinéma par l’Histoire ou celui de l’Histoire par le cinéma »


   Bernard-Henri Lévy © FIF/CD


Bernard-Henri Lévy et Marc Roussel se sont entourés d’une partie de l’équipe du film pour donner la conférence de presse du film Le Serment de Tobrouk, avant sa projection en Séance Spéciale. Morceaux choisis.


Un exemple de mobilisation internationale, estime Mansour Saif An-Nasr, représentant du Conseil national de transition libyen présent dans le film.
Nous avons combattu avec l’aide de l’aide internationale. Aujourd’hui, face à El Assad, qui tue son peuple, nous nous demandons où est la communauté internationale. Hier, avec son aide, nous avons pu sauver Benghazi et, ensemble, nous devons tous sauver Homs, Damas et toutes les villes syriennes.


Après l'échec de l'ingérence en Bosnie, une sorte de revanche, selon Bernard-Henri Lévy
Nos amis libyens vengent nos amis bosniaques humiliés. Je me revois dans cette même salle, présentant Bosna. A l’époque, Sarajevo était encore sous les bombes. Les compagnons filmés étaient en train de mourir. Il y avait une tonalité de désespoir. Aujourd’hui, c’est le contraire, il y a une grande joie d’avoir vu une idée, celle de la fraternité, je l’ai vue échouer si longtemps, marcher en Libye.


Les influences cinématographiques de Bernard-Henri Lévy
Nous avions trois types d’images : celle de Jacques Rivette : « la mort doit s’aborder avec crainte et tremblement ». Deuxièmement, Jean-Luc Godard : « le cinéma a trop souvent manqué son rendez-vous avec l’histoire. », il fallait tenter de relever le défi du cinéma par l’Histoire ou celui de l’Histoire par le cinéma. Et enfin, une tradition d’auteurs documentaires. Naomi Kawase, Raymond Depardon, Alain Cavalier, des cinéastes qui ont l’honnêteté et le courage intellectuel de ne pas esquiver leur propre subjectivité.



Bernard-Henri Lévy: "Teníamos que afrontar el desafío de hacer cine usando la Historia o de hacer Historia usando el cine"


   Bernard-Henri Lévy



Bernard-Henri Lévy y Marc Roussel se han rodeado de una parte del equipo de la película para dar la conferencia de prensa de la película Le Serment de Tobrouk, antes de su proyección en Sesión Especial. Algunos extractos escogidos.


Un ejemplo de movilización internacional, considera Mansour Saif An-Nasr, representante del Consejo nacional de transición libio, que aparece en la película.
Hemos combatido con el apoyo de la ayuda internacional. Hoy en día, frente a El Assad, que mata a su pueblo, nos preguntamos dónde está la comunidad internacional. Ayer, con su ayuda, pudimos salvar Benghazi y juntos debemos salvar Homs, Damas y todas las ciudades sirias.


Tras el fracaso de la intervención en Bosnia, una especie de revancha, según Bernard-Henri Lévy
Nuestros amigos libios han vengado la humillación de nuestros amigos bosnios. Recuerdo haber estado en esta misma sala presentando Bosna. En aquel momento, Sarajevo estaba todavía bajo las bombas. Los compañeros filmados estaban muriendo. Existía una sentimiento de desesperanza. Hoy, sucede lo contrario, existe una gran alegría por haber visto como una idea, la de la fraternidad, que he visto fracasar durante tanto tiempo, funcionaba en Libia.


Las influencias cinematográficas de Bernard-Henri Lévy
Teníamos tres tipos de imágenes. La de Jacques Rivette: "La muerte debe abordarse con temor y miedo". En segundo lugar, la de Jean-Luc Godard: "En demasiadas ocasiones, el cine no ha acudido a su cita con la historia". Había que afrontar el desafío de hacer cine usando la Historia o el de hacer Historia usando el cine. Y finalmente, toda una tradición de autores de documentales, como Naomi Kawase, Raymond Depardon o Alain Cavalier, cineastas que tienen la honestidad y la valentía intelectual para no esquivar su propia subjetividad.


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