« Boire ou conduire, il faut choisir » selon un des nombreux slogans de la Sécurité routière qui semblent aussi peu convaincants les uns que les autres pour amener à résipiscence les poivrasses irréductibles continuant de circuler avec un taux d’alcoolémie parfois impressionnant et très souvent sans permis de conduire, déjà retiré pour la même raison. Il fut un temps où selon un adage populaire, il devait y avoir « un bon Dieu pour les ivrognes », ceux-ci parvenant à retrouver le chemin de leur domicile nonobstant leur état d’ébriété et sans provoquer le moindre accident. Je doute que ce fût toujours vrai. Mais la société française - voire la justice - resta trop longtemps magnanime quant aux excès de boisson.
Toujours est-il que le quidam dont parle une brève d’Europe 1 n’est nullement béni des dieux Ivre, il roule à contresens et percute des CRS (27 mai 2012) qui relate que cet homme, sous l’emprise de l’alcool s’est engagé à contresens sur l’autoroute A57 à Solliès-Pont (Var) empruntant la voie sud en direction de Nice en pensant se diriger vers Toulon. Vers 4 heures du matin, il a percuté un véhicule de CRS dont les passagers ont été légèrement blessés.
L’identité de l’homme - qui a été interpellé par les CRS et ensuite placé en chambre de dégrisement - non plus que son âge et le degré d’alcoolémie n’ont été communiqués. L’enquête a été confiée au peloton autoroutier de la gendarmerie du Luc-en-Provence.
Une chose est néanmoins certaine : il est bon comme la romaine pour un passage devant le juge, la sanction étant fonction du degré d’alcoolémie (plus l’accident provoqué, heureusement sans trop de gravité). Retrait de permis pour une période plus ou moins longue (qui peut aller jusqu’à l’annulation et l’interdiction de le repasser pendant un certain laps de temps). Certains écopent même de peines de prison, avec sursis ou pas et dans tous les cas de figure, obligation de se soigner et de suivre un stage payant.
Cela fait beaucoup pour quelques verres de trop et devrait - théoriquement - servir de leçon. Mais hélas, pour certains, c’est « même pas mal ! ».