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Critique Ciné : Verbo, originalement ennuyeux...

Publié le 29 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Verbo // De Eduardo Chapero-Jackson. Avec Miguel Angel Silvestre, Macarena Gomez et Veronica Echegui.


Si l'idée de base de Verbo était bonne, son exécution est une simple catastrophe. Je suis un fervent défenseur de tout cinéma tentant de nouvelles choses et Verbo aurait pu être un très bon film dans ce genre là. Le souci est que Verbo est d'un ennui mortel. L'histoire ne présageait en rien un tel navet. Comme quoi, quand on fait une petite quête en piochant des films inconnus du grand public ici et là… on plonge parfois dans un univers truffé de mauvais films. Je suis tellement déçu par Verbo. Je ne peux pas dire que j'attendais grand chose de ce film à la base, mais au fond, je pense qu'il pouvait être bien meilleur. Dans ma tête j'avais un vrai univers pop avec des références de la pop-culture. Sans compter que je m'attendais à un film avec un minimum d'ambition. Malheureusement, il n'y a rien de tout ça. Au contraire, le film plonge petit à petit dans un univers qu'il tente de nous faire aimer sans vraiment y parvenir. Le début du film rame, mais j'avais espoir que la plongée dans cet univers imaginé allait sortir Verbo de cette panade.
Le voyage initiatique d'une jeune fille attirée dans un univers où la musique rap et le fantastique sont mêlés.
L'histoire de Verbo reste intéressante… dix minutes tout et pour tout. Une fois que l'on a vu la moitié du film, on a envie que le carnage s'achève au plus vite mais le temps ne passe pas rapidement. Du coup, l'histoire que tente de raconter en vain Verbo est assez mauvaise. Le twist final était attendu (qui ne l'avais pas vu venir, tout le laisse envisager petit à petit). Quand on tente de faire la morale aux adolescents sur le fait que si les adultes sont parfois durs avec eux c'est pour leur bien était empoisonnée par une mise en scène littéralement chiante au possible. Verbo est un film qui pourrait presque faire honneur au néant. Le vide scénaristique est tout simplement ahurissant. Tout ce qui se déroule dans l'univers imaginé par Sara est tout simplement horriblement mauvais. Je ne comprends pas vraiment où l'on veut en venir en termes de réflexion. Les quelques retours à la réalité ne sont pas meilleurs non plus. Derrière des dialogues téléphonés et une musique d'ambiance bien trop ras les pâquerettes, Verbo ennui toujours.
La seconde partie du film aurait normalement du relever le niveau, notamment parce qu'il ne resterait que 45 minutes pour faire évoluer l'histoire. Sauf que voilà, le film ne prend aucun risque, et ne saisi jamais sa chance. Du coup, tout parait bancal et le fait que l'on ne soit jamais surpris ne laisse aucune place à notre imagination. Je suis resté amorphe face à ce navet. Ainsi, Eduardo Chapero-Jackson qui signe ici son premier film (après trois courts métrages), ne convainc pas. En tout cas, pas moi. Côté cast, la jeune fille qui incarne Sara est tout sauf bonne. Elle incarne sans saveur un personnage qui avait le potentiel d'être pourtant charismatique et émouvant (l'adolescente paumée, …). Malheureusement, avec toutes les opportunités que le film avait, Verbo ne finit jamais par surprendre et du coup, finit par ennuyé. De quoi avoir envie de demander un remboursement du temps passé pour rien devant ce film ou plutôt vide intersidéral.
Note : 1/10. En bref, la seule prouesse de Verbo c'est d'avoir rendu un sujet intéressant plus ennuyant que jamais.


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