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À ceux qui ont des problèmes avec leur blog, et qui ne savent pas comment les résoudre

Publié le 29 mai 2012 par Virtuosemarket @virtuosemarket

Lisez cette histoire véridique, et voyez comment sa morale peut vous inspirer

avoir des idées

L’examen de physique

Un professeur de physique est appelé par un collègue au sujet d’un étudiant.

Ce dernier vient de passer un test de physique. Le professeur désire lui mettre zéro, alors que l’élève estime mériter un 20.

Ils demandent alors à l’autre professeur de faire l’arbitre, et de trancher.

La question du test : « Comment pouvez-vous déterminer la hauteur d’un building grâce à un baromètre ? »

La réponse de l’élève : « On attache le baromètre à une corde. On le fait glisser du haut du building jusqu’en bas. On calcule ensuite la longueur de la corde. La longueur de la corde donne la hauteur du building. »

Cette solution donnait effectivement la réponse, mais ce n’était pas celle qu’attendaient les professeurs de physique.

Ils décidèrent de lui donner une seconde chance, et lui allouèrent 6 minutes pour trouver la bonne solution. Celle qui utilisait ses connaissances en physique.

Au bout de 5 minutes…

L’élève n’avait toujours rien écrit !

L’un des professeurs demanda : « Vous n’avez pas de réponse ? Vous désirez abandonner ? »

L’élève répondit : « Au contraire, j’ai beaucoup de réponses à ce problème. J’essaie simplement de choisir la meilleure. »

Puis il donna cette réponse : « On place le baromètre à la hauteur du toit. On le laisse tomber en calculant son temps de chute avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la formule : x = gt²/2, on trouve la hauteur du building. »

Ce n’était toujours pas la réponse qu’attendaient les professeurs de physique.

Mais le professeur qui avait jouer le rôle d’arbitre décida d’accorder le 20/20 à l’élève.

D’autres solutions ?

Après l’examen, le professeur « arbitre » rappela l’élève et lui demanda :

« Vous m’aviez dit avoir plusieurs solutions pour résoudre ce problème. Pouvez-vous m’en donner une autre ? »

L’élève répondit illico : « Oui, par exemple, on place le baromètre dehors, lorsqu’il y a du soleil. On calcule la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l’ombre du building. Puis, avec un simple calcul de proportion, on trouve la hauteur du building. »

Très bien, répondit le professeur. Et les autres ?

« On monte les étages avec le baromètre. En même temps, on marque la longueur du baromètre sur le mur. À la fin, on compte le nombre de traits pour obtenir la taille du building en longueur de baromètre. Et on convertit. »

Puis il en donna une autre :

« Vous pouvez aussi attacher le baromètre à une corde, et le faire balancer comme un pendule. Vous déterminez ensuite la valeur g au niveau de la rue et au niveau du toit. Puis vous calculez la hauteur du building à partir de la différence de g ».

Et il conclut :

« Il y a beaucoup d’autres façons de résoudre ce problème. La plus simple est peut-être d’aller au sous-sol. De frapper à la porte du concierge et de lui dire : je vous donne ce superbe baromètre si vous me dites la hauteur exacte du building. »

Le professeur finit par lui demander s’il connaissait la réponse que l’autre professeur et lui attendaient. Il admit que OUI, mais qu’il en avait aussi marre des professeurs qui essayaient de lui apprendre comment il devait penser.

Quel enseignement tirer de cette histoire ?

Quand on est face à un problème, on a tendance à chercher LA meilleure solution.

Pourquoi ? Parce que c’est ce que nos professeurs nous ont appris. Rappelez-vous vos cours de Mathématiques, ou chaque problème devait être résolu d’une façon précise. Et pas autrement.

Le problème, c’est que cette façon de penser nous pousse à l’immobilisme.

On trouve de nombreuses solutions, mais une question taraude notre esprit : « Cette solution est-elle la meilleure ? ». Et on continue à réfléchir au lieu d’agir.

On pense, à tort, qu’un problème doit être résolu de « LA meilleure façon possible »… alors qu’une façon qui marche suffit amplement.

« Avancer à tout prix »

Quand on est face à un problème, on n’arrive plus à avancer. Souvent, ce n’est pas parce qu’on manque de solution, mais parce qu’on en a trop. Et qu’on cherche alors LA meilleure.

Quand cela vous arrive, prenez la première solution qui vient. Même si elle n’est pas LA meilleure. Même si elle est bancale.

Le principal, c’est qu’elle fonctionne.

Une fois mise en place, vous pourrez toujours l’améliorer par la suite. Ou la remplacer par une meilleure.

Ou pourquoi pas, trouver LA meilleure solution possible. Ou une solution novatrice, à laquelle personne n’a encore pensé ;)

PS: Le jeune étudiant dans cette histoire reçut le Prix Nobel de Physique en 1922. Il s’appelait Niels Bohr ;)


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