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Et maintenant…

Publié le 18 mars 2008 par Jfa

L’arrogance de la droite après cette défaite annonce des lendemains difficiles pour la majorité de nos concitoyens. L’argumentation imbécile de ses leaders selon laquelle ces mauvais résultat signifiaient que les français attendaient une accélération des “réformes” annonce un plan de rigueur d’une ampleur inégalée.

Bien entendu, tout cela se fera au nom des 35 heures, de Mai 68 et de l’héritage du gouvernement Jospin. Ces droites au pouvoir depuis 7 ans, qui ont creusés tous les déficits, mis les caisses de l’état à sec, enrichi leurs amis rentiers, anémié l’économie, .. ne peuvent que continuer ce que leur dicte l’aile financière du MEDEF: ils ont été élus pour ça et leurs commanditaires s’impatientent.

Etant donné qu’en outre la conjoncture mondiale se dégrade fortement, qu’une crise  financière longue et redoutable s’annonce, que les prix des matières premières continuent d’augmenter, il n’y a pas d’autres solutions, pour eux, qu’une cure d’austérité, pour nous.

Un autre des résultats de ces dernières élections est que la droite se crispe sur son socle électoral: les plus de 65 ans. Ces vieux qui ont du patrimoine ou que l’on peut facilement manipuler au nom de l’insécurité. Le coeur actuel de la gauche se situe maintenant chez les moins de 40 ans et l’enjeu, pour elle, est de reconquérir les classes populaires. Cela devrait être l’enjeu central du Congrès qui s’ouvre si les bataille d’égo ne viennent pas polluer les débats.

A Nice, attendons-nous au retour de la spéculation immobilière, du béton tous azimuts, des appartements pour riches étrangers (car les profits y sont plus importants). Le déménagement du Stade du Ray dans la Plaine du Var, la construction d’un grand Palais des Congrès et d’un Palais des Expo, dans la même plaine, cachent en réalité de juteuses opérations immobilières sur les terrains laissés libres au coeur de Nice. Elles vont contribuer, par là-même, à faire de la Plaine du Var, dernier espace disponible pour notre ville, un capharnaum urbain, gâchant irrémédiablement toute possibilité d’un réaménagement harmonieux de notre ville, cette même ville que C. Estrosi entend bien, aussi, remettre au service exclusif des grands hôteliers et de la spéculation immobilière.

Voilà qui devrait permettre aux élus de gauche au Conseil Municipal de belles batailles, mais des batailles qui, à l’opposé des pratiques de l’ex- Nice Plurielle, devront être portées dans et par la population, enclenchant des mobilisations qui seules permettront d’espérer un meilleur résultat aux prochaines Municipales.

Un dernier mot pour saluer le départ de Garibaldo. Nissa 2008 nous manquera.


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