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“Sandra LEVY-AGAMI” par Christine Bourne

Publié le 28 mai 2012 par Kevai @GMlePRESQUILIEN

“Sandra LEVY-AGAMI” par Christine Bourne

J’ai reblogué in extenso l’interview de Sandra LEVY-AGAMI  et de son suppléant Félix TAUTU par Christine BOURNE, interview que vous pouvez lire directement sur le site Tahiti Today dans Confidences :

Sandra Levy Agami candidate de la 2° circonscription, qui ne pratique pas la langue de bois  nous dit clairement que si elle est  élue elle siègera du côté des apparentés UMP puisqu’elle a soutenu Nicolas Sarkozy pour la présidentielle. Une position cohérente. La représentante non inscrite à l’Assemblée de Polynésie a prouvé au cours de l’année 2012 sa pugnacité  à défendre ses dossiers et sa déception de voir certains comportements qui illustrent jusqu’à la caricature parfois le fossé qui sépare les représentants mâles et machos des femmes. Elle est en campagne et comme pour tout ce qu’elle fait, elle s’investit à fond.

Voici ses réponses :

1/ Vous rencontrez les électeurs de la 2° circonscription tous les soirs depuis des semaines ont-ils une revendication commune ?

Tous me parlent du foncier et de l’emploi.

Après la tentative  du gouvernement TEMARU de spolier les terres indivises avec le Code de la propriété publique, les polynésiens sont très inquiets. Ils souhaitent  régulariser au plus vite leurs titres de propriété et sortir de l’indivision. Mais avec les outils juridiques actuels, cela leur est très difficile voire impossible. D’où mes propositions concrètes pour améliorer la situation au plus vite : la modification du Code civil pour permettre le partage par souche en Polynésie, la reconstitution des titres de propriété en vue de la sortie de l’indivision grâce à la mise en place d’un groupement d’intérêt public (GIRTEP) et l’instauration effective du Tribunal foncier prévu par la loi organique de 2004.

La situation économique les préoccupe aussi beaucoup et à juste titre. De nombreux chefs de famille se sont retrouvés sans emploi ces dernières années et les jeunes n’arrivent pas à trouver du travail. Il faut lutter contre cette situation de régression économique voulue par l’UPLD. Les députés qui seront élus le 16 juin prochain pourront aider le Pays à sortir de cette situation catastrophique. Je m’engage à agir et à lutter pour sauvegarder les emplois existants et en créer de nouveaux grâce à la défiscalisation ultra-marine. Je me battrai aussi pour renforcer et optimiser les dispositifs d’aide à l’embauche (comme les contrats de développement local) et empêcher l’instauration de tout nouvel impôt pénalisant le travail!

2/ Avez vous une idée de la manière dont vous pouvez vous y prendre à Paris pour arriver à leur donner satisfaction ?

En faisant rapidement voter des propositions de loi à l’Assemblée nationale qui concrétisent mes promesses électorales, en soutenant tous les projets polynésiens qui servent l’intérêt général et permettent le développement économique du Pays ainsi que la création d’emplois.

Si les électeurs me font confiance, je me consacrerai à plein temps à cette mission et démissionnerai immédiatement de l’Assemblée de la Polynésie française pour me vouer uniquement à cette tâche.

Je prends l’engagement d’être 100% députée !

3/ Le RSA sans formation est-ce un frein  pour sortir de l’assistanat. Qu’en pensez vous ?

Ecoutez, 65.000 personnes vivent en Polynésie française sous le seuil de pauvreté, ce n’est pas tolérable !

C’est pourquoi, au nom de la solidarité nationale, je me suis engagée à agir pour la mise en place du Revenu de Solidarité Active financé par l’État.

Mais, pour combattre l’assistanat, je suis favorable à ce qu’une contrepartie soit fournie par son bénéficiaire : la perception du revenu minimum doit être conditionnée à la réalisation d’un travail effectué pour la collectivité. Comment le financer ? L’exemple de Saint Barthélémy, est intéressant puisque cette collectivité est doté d’un statut particulier et que le RSA y est mis en place sans contre partie d’un impôt sur le revenu. Le RSA va mettre fin au clientélisme lié aux contrats aidés et permettre aux chefs de famille de voir venir le temps que la machine économique redémarre.

4/  Seriez vous d’accord pour que les ministres du gouvernement Temaru qui ne seraient pas élus démissionnent à l’instar de leurs homologues métropolitains ?

Bien sûr, car leur défaite signifierait qu’ils n’ont pas ou plus la légitimité pour gouverner au nom du peuple polynésien. Et ce d’autant que nous sommes actuellement gouvernés par les perdants des dernières élections territoriales…

“Sandra LEVY-AGAMI” par Christine Bourne

5/ Quel dossier vous tient particulièrement à cœur et pourquoi ?

Le dossier du foncier me tient particulièrement à cœur depuis le début de mon engagement politique. Je suis convaincue que l’aménagement cohérent de la Polynésie et son développement économique durable dépendent de la résolution du problème foncier. Je connais bien le sujet. C’est pourquoi, au sein de l’Assemblée de la Polynésie française, j’ai été initialement la seule élue à m’opposer à l’adoption du Code de la propriété publique de l’UPLD et à l’empêcher de spolier les terres. C’est aussi pourquoi les solutions que je propose sont cohérentes et concrètes, issues d’un long travail de réflexion avec des géomètres et juristes spécialisés en questions foncières.

6/Si vous êtes élue, vous siégez dans quel groupe ?

Je serai apparentée UMP. J’ai soutenu Nicolas Sarkozy à la dernière élection présidentielle et ne l’ai jamais caché. Je crois en la liberté d’entreprendre, en la force du travail et au respect des lois de la République.

Pour autant, je suis convaincue que le député ne doit pas avoir une approche partisane. Servir la population sera mon seul objectif. C’est pourquoi je travaillerai en étroite collaboration avec le nouveau gouvernement de la République.”

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