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Ghana : il faut abolir la peine de mort dans la nouvelle Constitution
Pays abolitionniste de fait, le Ghana continue à condamner à mort. Les quartiers des condamnés à mort sont surchargés. La principale recommandation de la Commission de révision constitutionnelle est d’abolir la peine de mort dans la nouvelle Constitution.Au Ghana, aucune exécution n’a eu lieu depuis 1993, mais des condamnations à mort continuent d’être prononcées. En 2011, quatre personnes dont une femme ont été condamnées à mort par pendaison. Le nombre de personnes sous le coup d’une condamnation à mort s’élève à 138, dont quatre femmes. Même si la plupart des sentences capitales sont commuées en emprisonnement à vie au bout de 10 ans, les conditions de détention dans les quartiers des condamnés à mort sont extrêmement mauvaises.
Dans son rapport final, présenté le 20 décembre 2011, la Commission de révision constitutionnelle du Ghana a recommandé au président que la peine de mort soit abolie dans la nouvelle Constitution. Toute modification allant dans ce sens devrait toutefois être approuvée par référendum au niveau national.
Signez la pétition au président du Ghana lui demandant l'abolir la peine de mort
Monsieur le Président,Afin d’appuyer la recommandation de la Commission de révision de la Constitution d’abolir la peine de mort dans la nouvelle constitution du Ghana, je vous appelle à ratifier le Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, de l’ONU, et à engager le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour abolir la peine de mort dans la législation nationale.
En attendant que l’abolition soit effective, je vous prie instamment d’instituer un moratoire officiel sur l’utilisation de la peine de mort et aussi de commuer immédiatement toutes les condamnations à mort en peine d’emprisonnement, ce qui mettra de fait un terme aux conditions de vie particulièrement déplorables dans lesquelles sont maintenus les condamnés à mort.
Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Ghana, peine de mort