Magazine Info Locale

Recherche et développements en Suisse : l’EPFL prouve encore une fois la qualité de ses programmes de recherche

Publié le 01 juin 2012 par David Talerman

Une équipe suisse de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne vient de susciter un espoir pour les personnes paralysées : grâce à des stimulations chimiques et électriques, les chercheurs ont réussi à faire remarcher des rats paralysés. Ceux-ci ont même été jusqu’à gravir des escaliers, et courir. Des expériences chez l’homme devraient être menées dans les années à venir.

Au-delà de l’intérêt majeur de cette découverte, j’aimerais en profiter pour mettre en avant quelques caractéristiques de la Recherche et Développements (R&D) en Suisse. Même si je ne suis pas moi-même un spécialiste de ce secteur, vous constaterez qu’il existe des différences significatives entre la Suisse et certains pays d’Europe, et notamment la France.

Les subventions fédérales et cantonales pour la R&D

Les entreprises qui font travailler une université ou un institut de recherche peuvent recevoir une aide de la Suisse, au niveau fédéral, aide qui couvre alors les frais engagés par l’université ou l’institut pour le programme de recherche. Cette relation étroite entre entreprises et universités est une des caractéristiques de la Suisse. Comme le demandeur est la plupart du temps une société privée, tout lest fait pour que le fruit de la recherche soit le plus adapté possible à la réalité du business et du marché, et que les applications soient les plus pragmatiques possibles.

La Suisse est un pays fédéral, et cette caractéristique se retrouve également dans la R&D puisque les cantons peuvent également participer à leur niveau à la subvention de programmes. Fait très étonnant, certains cantons viennent même jusqu’à investir dans des start-up qu’elles jugent prometteuses.

Au final, on peut considérer que le système fonctionne puisque la Suisse rivalise avec les pays les plus importants dans le monde en terme d’innovation

Pourquoi je conseille aux chercheurs français de s’expatrier en Suisse

Je ne commenterai pas l’état de délabrement de la Recherche en France, qui n’est malheureusement plus à prouver, et ce malgré des découvertes exceptionnelles (rien que cette semaine, des chercheurs du CNRS à Saint-Louis ont mis au point un détecteur d’explosif ultra sensible, de faible coût, qui pourrait révolutionner le secteur). La France bénéficie d’un réservoir d’excellents chercheurs, qui je pense seraient bien inspiré de s’expatrier dans des pays bien plus ouvert à la R&D, comme par exemple la Suisse. Malgré les gesticulations des différents gouvernements français, il est indéniable que la R&D n’est ni la priorité des autorités, ni la priorité de la plupart des entreprises françaises (l’exemple le plus frappant demeure la délocalisation quasi-intégrale de la R&D d’un grand constructeur automobile français dans un pays émergent). Ah oui et j’oubliais : la Suisse est le pays qui possède, au monde, le plus gros budget R&D…

Des conditions de travail et de salaire très intéressantes en Suisse

Outre ces aspects économiques, financiers et politiques majeurs, je pense que les conditions de travail et de vie sont, en Suisse, sans commune mesure avec ce que la France et les entreprises françaises proposent. A commencer par les salaires des chercheurs, bien plus élevés en Suisse.

Si vous voulez en savoir plus sur la R&D en Suisse, voici quelques ressources utiles :

  • Rubrique R&D en Suisse de ce blog
  • R&D dans le privé en Suisse : état des lieux
  • Annuaire des 100 start-up suisses les plus prometteuses
  • Nanotechnologies : la Suisse veut créer un centre de compétences
  • Branches technologiques en Suisse

Et vous, quel est votre retour d’expérience sur le sujet ?

Aucun article en relation.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


David Talerman 6882 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine