Des précautions à prendre pendant les fortes chaleurs

Par Selectionsavicoles

DES PRECAUTIONS A PRENDRE

PENDANT LES FORTES CHALEURS

Le soleil d'été constitue un extraordinaire moyen d'anéantir les germes et la vermine aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des poulaillers. C'est également dans les rayons ultra‑violet que les volailles, jeunes ou adul­tes, trouvent la vitamine D nécessaire à leur croissance et à leur maintien en bonne san­té.

C'est surtout durant les mois les plus chauds que l'éleveur se devra de veiller plus particulièrement au con­fort de ses volailles les plus jeunes et les plus âgées. Dans la mesure où elles ne trans­pirent pas, il n'est pas toujours aisé de sa­voir si elles ont chaud, d'où le risque de ne pas leur apporter une protection suffisante. Comme les chiens, elles peuvent haleter, mais elles préfèrent plus encore se rouler dans la terre humide d'un endroit ombragé. Il est donc bénéfique de penser à humidifier les bains de poussière, opération qu'il vaut mieux réaliser le soir venu afin que le lende­main la terre à laquelle on aura ajouté un peu de sable fin, soit simplement humide et non boueuse.

Lorsque la température devient trop étouf­fante, sans le moindre souffle d'air, il con­viendra de protéger les volailles en leur amé­nageant des zones d'ombre sous peine de les voir souffrir d'un excès de chaleur, comme elles souffriraient d'ailleurs de tout autre ex­cès.

Quand la température approche les 35 degrés, il est nécessaire de se montrer vigi­lant en ce qui concerne le degré de chaleur dans les poulaillers et les nids.

Les volailles affectées par une trop forte chaleur se couchent sur le sol, le bec en avant. Elles cherchent un peu de fraîcheur venue de la terre et si vous avez pensé à arroser celle‑ci la veille au soir, elles seront alors un peu soulagées.

Quant à celles qui seront le plus durement touchées, il est conseillé de les plonger dans de l'eau fraîche en prenant garde tou­tefois de ne pas mouiller la tête, puis de les placer dans un endroit ombragé.

Par temps chaud, il faut inciter les animaux à sortir du poulailler en leur installant des zones ombragées sur leur par­cours. S'il n'existe pas d'ombre naturelle, on peut fabriquer une plate‑forme recouverte de buissons, de branchages ou même de sim­ples sacs de toile, sous laquelle on dispose­ra des abreuvoirs et où on pourra arroser le sol.

S'il n'est pas possible de procéder à un tel aménagement, il faut concentrer tous ses ef­forts à rendre les locaux dans lesquels évo­luent les volailles aussi frais que possible.

Ceci est réalisable en passant une pein­ture blanche sur le toit et en faisant des ou­vertures d’aération dans la partie basse du mur du fond.

En cas d'urgence, à l'aide d'un tuyau, on peut asperger, de façon modérée les vo­lailles qui sont rentrées dans le poulailler et qui sont accablées de chaleur.

Il est préférable d'installer les nids du côté Est du poulailler ou dans le fond afin que les poules en train de pondre n'aient pas à pâtir d'une chaleur trop forte. Lorsque les nids sont déjà construits sur le devant du bâtiment, il faudra les enduire d'une peinture semblable à celle qu'on aura utilisée pour le toit, et équi­per le local d'un système de ventilation ap­proprié. Généralement, quand il fait trop chaud dans les nids, les poules ont tendance à pondre leurs oeufs sur le sol.

Pourtant, même en prenant toutes ces pré­cautions, il arrivera que des volailles suc­comberont encore parce qu'elles n'auront pas pu disposer d'eau suffisamment pro­pre et fraîche.

L'abreuvoir automatique représente un dis­positif qui, une fois placé dans les parquets, nécessite une ombre assez importante pour permettre aux animaux de boire en se te­nant à l'abri du soleil car c’est l'ensemble du système et pas seulement l'endroit où se trouve l'eau qui doit être tenu à l'abri. Si on utilise un matériau foncé, il faudra également le pein­dre en blanc car cette couleur, à la diffé­rence d'autres teintes qui attirent la chaleur, a la particularité d'atténuer cette dernière.

Il est aussi primordial de garder propres les réci­pients car une eau sale, même quand la soif se manifeste, n'est guère appétissante.

La digestion des volailles relève d'un pro­cessus de fermentation qu’il ne faut surtout pas le bouleverser en employant de la nour­riture dont la fraîcheur laisse à désirer. En outre, évitez de donner des déchets durant les mois les plus chauds de l'été. Rappelez ­vous qu'on ne doit pas non plus laisser de pâtée humide dans les mangeoires. Ne ser­vez jamais de verdure qui ne soit pas fraî­che.

Si, malgré tout, on utilise une pâtée hu­mide, il est préférable d'accompagner celle­-ci de verdure fraîche finement hâchée, en attendant le soir pour servir le grain.

 

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