A environ trente minutes de la ville, un escarpement haut de 900 mètres et datant de 65 millions d’années se dresse au dessus du désert. Joshua trees, yuccas et autres cactus, roches multicolores aux motifs naturels artistiquement disposés, falaises stratifiées, pics acérés peuvent être vus de la Red Rock Scenic Drive, petite route en boucle parcourant le parc.
Avec un peu de chance, vous apercevrez des mouflons locaux ainsi que des ânes sauvages (heu, avec beaucoup de chance). Plusieurs sentiers de randonnée permettent d’approcher le désert de plus près (si on passe pas devant bêtement). Une occasion de pique-nique ou d’apéritif en plein air originale, loin de la foule déchaînée, avant de replonger dans l’océan de néon… Enclavé dans l’enceinte du parc, au pied des Wilson Cliffs, se trouve Spring Mountain Ranch State Park, une oasis abritant divers bâtiments subsistant d’un très vieux ranch dont l’un des propriétaires était Howard Hughes. Un peu plus à l’ouest, se dresse la majestueuse silhouette du Mont Charleston, sommet culminant des Spring Mountains à près de 3700 mètres et couronné de neige près de la moitié de l’année. On y trouve une petite station de ski, insolite au milieu du désert.(Source : http://www.office-tourisme-usa.com/Red-Rock-Canyon-National-Conservation-Area-site_186.html).
Trouver l’entrée du Canyon est toujours un peu compliqué, les américains sont décidemment chiches en panneau indicateur. Après nous être acquittés du droit d’entrée nous prenons une route sur 40 km qui serpentent le long du canyon avec des poins d’arrêts, départs de sentiers pédestres et de point de vue photos (tout bien organisé).
On nous promet mille morts par araignées et serpents venimeux, tarentules et crotales faisant partie des joyeusetés locales. On doit aussi y croiser des chevaux sauvages qu’il est interdit de nourrir sous peine d’amende de 500 dollars, des tortues doivent traverser les routes, nous ne verrons rien de tout ça et nous raterons même le départ du sentier pour la ballade d’une heure que nous avions prévu dans le canyon, faute d’avoir lu la carte correctement.
N’ayant pas envie de se retaper les 40 km du tour (en sens unique), nous repartons vers Las Vegas s’empiffrer de Sushis au Sushis 21, all you can eat, all you can drink pour 21 dollars, on en sortira repus, après moult assiettes énormes de sushis et sashimis préparés avec dextérité, et lesté par une bière de 60 cl.
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