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Parlons un peu d'argent

Publié le 02 juin 2012 par Didier54 @Partages
Parlons un peu d'argentDans la série bien aimé lire ceci sur le net...
Jean Rochette, avoir de l'argent, où est le problème ?Bonne question !
J'en rajoute une en passant : n'avoir pas d'argent, est-ce le problème ?
L'auteur convoque notamment ces idées-là : [si j'avais de l'argent, si par exemple je devenais millionnaire] est-ce que ce serait grave? Est-ce que je deviendrais un pervers, un salaud, un arnaqueur? Est-ce que je deviendrais un exploiteur? Est-ce que je deviendrais la cible du mouvement « Occupy »? On entend souvent les gens associer l’argent à tous les maux de la terre. Comme si, en soi, avoir de l’argent, c’était très grave. Comme si obligatoirement les gens qui en font étaient une injustice sur deux pattes. Comme si c’était important de ne pas avoir de rêves « matériels ».
Réponse dans la question. Non, ce ne serait pas grave. On peut dans le genre regarder le film d'apparence débile et en réalité porteur d'un message Les Tuche.
Plus loin, Jean Rochette ajoute ceci : L’argent n’est pas un mal, pour moi. C’est lorsqu’il s’associe au pouvoir qu’il peut le devenir. (...)  Là, nous sommes en train de parler de gens qui luttent pour le contrôle du monde. De gens dont la soif de pouvoir n’est jamais assouvie. De gens dont l’unique but est de sentir la puissance qu’ils ont… et de leurs quelques larbins qui les aident moyennant statuts et finances.
Je me disais, en lisant cela, que ça vaut ça à n'importe quelle échelle. Il n'est en fait pas besoin de croire que cette soif inassouvie, elle vaut au local comme au global.
Et finalement, me disais-je, soumettant ici la question, rebondissant sur cette idée que sans doute, lorsqu'on en a, l'argent n'est pas forcément un problème lorsqu'il est bien gagné et n'est évidemment pas objet de honte, finalement donc, le problème me semble-t-il se pose plutôt, dans ce monde-là, à celles et ceux qui n'en ont pas, d'argent, à celles et ceux qui en manquent cruellement, ou qui se sont engagés dans des galères sans nom, au risque de choir douloureusement et durablement.
Nous connaissons tous, je pense, des femmes et des hommes qui transforment en sport la gestion de leur budget. En sport mais aussi en rides.
C'est à ceux-là que je pense lorsque je réfléchis à l'argent.
C'est aussi à toutes celles et tout ceux qui aimeraient entreprendre que je pense car ils ne le peuvent souvent pas, faute d'argent, et pas seulement faute de coup de pouce.
J'aurais de l'argent, ça ne me ferait pas de mal. Je n'en aurais, ça ne me ferait pas que du bien.

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