Un salarié d’une PME ou d’une entreprise de taille intermédiaire implantée à l’étranger gagne plus que son homologue salarié d’une PME ou entreprise de taille intermédiaire uniquement exportatrice ou domestique.
Dans sa dernière note économique, le cabinet de conseil en développement international de BPCE, s’appuyant sur l’étude des salaires horaires bruts des 882.651 salariés de 11.056 entreprises industrielles, explique que, en moyenne, un ouvrier travaillant dans une entreprise sans aucune activité internationale touche un salaire horaire de €12,04 bruts, tandis qu’un ouvrier travaillant dans une firme implantée à l’étranger gagne €13,15 bruts par heure. Toutes les catégories socioprofessionnelles d’une entreprise implantée à l’étranger bénéficient d’un surcroît de salaire, y compris les ouvriers, pour lesquels la prime s’élève donc à 9,2% et pour les cadres à 11,4%.
L’implantation des sociétés françaises à l’étranger a donc un impact positif sur l’économie française ainsi que sur les PME et entreprises de taille intermédiare qui choisissent ce mode de développement international. Pramex International avait effectivement déjà montré dans ses précédentes publications que les sociétés implantées à l’étranger, en comparaison des sociétés uniquement exportatrices ou domestiques, réalisent en France plus de chiffre d’affaires, emploient plus de salariés en France et exportent plus. On peut chiffrer jusqu’à 49.000 le nombre de créations d’emplois, si toutes les PME et entreprises de taille intermédiaire qui en avaient le potentiel décidaient de de s’implanter à l’international.