Jonathan Tropper est un écrivain américain d’une quarantaine d’années. Il a commencé à publier des livres depuis 2000 avec le roman Plan B. Ses livres traitent souvent de la vie, de la mort, de la maladie, de la famille, du célibat, d’amour et de sexe. Son dernier roman s’intitule C’est ici que l’on se quitte, sorti en 2009, et c’est celui-ci que je vais chroniquer.
Le pitch :
Judd doit retourner dans sa famille à Elmsbrook pour enterrer son père et célébrer la Shiv’ah, cérémonie juive de sept jours en mémoire du défunt. Il va falloir cohabiter avec les problèmes et les humeurs de ses deux frères, sa sœur et sa mère. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes avec sa femme qui vient de le tromper avec son propre patron.
Ma critique :
Je connaissais le style cru de Jonathan Tropper en lisant ses précédents livres mais il atteint ici son apogée. Mais on ne lui en veux pas, au contraire car c’est cette façon d’écrire qu’on aime chez lui ! On a l’impression que l’histoire est racontée par un pote que l’on connaît depuis toujours. Tropper nous traîne dans son meilleur humour, les plus belles émotions et la plus complexe des philosophies de la vie.
Si son personnage principal Judd ne supporte pas la compagnie de sa famille, le lecteur adore découvrir toutes les intrigues plus croustillantes les unes que les autres qui s’ajoutent au fur et à mesure que l’histoire avance. Cependant, on tombe parfois dans l’exagération. Ce n’est pas pour rien que les droits de trois de ses romans ont été achetés, lorsqu’on le lit on imagine très bien ces péripéties adaptées dans une bonne comédie romantique de cinéma.
Pour conclure, c’est ici que le père de Judd le quitte et que lui-même quitte son épouse mais nous, nous n’avons aucune envie de quitter ce bouquin ! Un bon moment de lecture.