Le monstre, c'est le dépeceur, sorti tout droit du bestiaire des contes de Grimm. Il charcute, met en pièces, déchiquète et broie les corps. Il incarne le cauchemar enfantin de l'ogre qui hante les bois de notre sommeil. C'est le fou, l'anormal, la figure barbare contre laquelle il faut se murer. Sa déviance gore est l'incarnation de la bestialité dans l'homme, la folie dure. Rien de plus inquiétant que de s'imaginer poursuivi par un tel être sanguinaire. L'image de Jack Nicholson avec sa hache revient comme un exemple d'absence de raison dans la violence à l'état brut, de celle qu'on exorcise avec, justement, les films d'horreur ou de zombies. Peur d'être écartelé par un homme machine n'ayant aucun état d'âme, un être infâme, diabolique, sans pitié, sans langage...
En Floride, un SDF s'est fait attquer par un homme nu qui lui a déchiqueté le visage en le mordant. Il l'a couché au sol et s'est mis à lui arracher la figure avec ses dents. On suppose qu'il était sous l'emprise du LSD. Quand un officier de police est arrivé, même sous la menace de son arme, le monstre continuait de mâcher les morceaux de chair. Le policier l'a abattu.
La vidéo ci-dessous est celle d'un farceur déguisé en zombie. On voit aussitôt, par la réaction des passants, le traumatisme qu'a causé l'affaire du monstre dépeceur. La vidéo a été vue trois millions de fois en deux jours !: