

Quitter le magasin a été une épreuve très dure pour moi : renâclant (tel un vieux cheval, je suis à fond dans les comparaisons animales aujourd’hui) devant les présentoirs, mes yeux affolés se posaient sur tout et mon cerveau malheureux enregistrait tout ce que j’aime et qui ne repartirait pas avec moi dans un petit sac rouge : sirop de mimosa et liqueur de châtaigne, gelée de fruits, boîtes de thé acidulées, petits bocaux de foie gras, petites confiseries aux amandes ou à la rose… Mais finalement j’ai réussi à sortir dans la rue, douchée par une pluie sournoise…

Il faut dire que nous n’avons pas écumé les magasins, comparé et re-comparé, cette fois : d’une part parce que ma belle-mère, qui nous les offre, avait déjà prémâché le travail et sélectionné deux magasins qu’elle affectionne, et d’autre part parce qu’elles étaient très bonnes. Et aussi parce que, étant nulle en dragées, une fois qu’elles m’ont plu, ça me suffit. Pour les gens intéressés, ce sont des “dragées Médicis“, vous pourrez aller baver d’envie sur leur site et faire des pronostics sur ce qui vous attend dans les bonbonnières…

Je suis contente d’être à nouveau bien au chaud chez moi, avec le sentiment du devoir accompli (et une infusion à la violette fumante à portée de main). Maintenant que j’ai bien parlé de bonbons et autres sucreries, j’ai faim… Je vous laisse !