Mad Men // Saison 5. Episode 8. Lady Lazarus.
Voilà l'épisode le plus faible de la saison, mais finalement, pas tant que ça non plus. Dans un premier temps pour l'utilisation de "Tomorrow Never Knows" des Beatles à la fin de l'épisode. C'est
un choix judicieux puisque la musique colle parfaitement avec le propos de la fin mais également avec la série en général. Mais ce n'est pas tout, en effet, durant cet épisode, Megan décide de
vivre son rêve, celui de devenir une actrice. Dans l'épisode précédent elle réussissait dans le monde de la publicité, cependant ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait quand elle a débarquée à
New York. Elle avait des rêves de Broadway. Cependant, elle ne sait pas comment annoncer à Don qu'elle veut quitter l'agence pour vivre son rêve. Les scènes entre les deux personnages sont assez
étonnantes. A la fois remplies de mélancolies mais aussi d'un truc qui pétille dans les yeux. Quand Megan et Don se regardent on a l'amour d'un vrai couple qui se dessine. C'est magnifique. Je
suis à deux doigt de mettre Don et Megan dans mes couples préférés de télévision. Ils vont tellement bien ensemble. On doit cela à Megan, elle est avenante et intéressante.
Ce que j'aime chez Megan en plus de sa fraîcheur c'est le fait qu'elle n'arrive pas à mentir à son mari. C'est beau. Elle est vraiment amoureuse. Don aussi est vraiment amoureux et même si l'on
pouvait avoir des doutes l'an dernier, je pense que ce n'est plus du tout le cas cette année. Don doit accepter le fait que sa femme veuille vivre le rêve de sa vie, et il doit l'encourager
également, sans quoi il risque de la perdre. Ce qu'il n'a pas envie. Même si Megan n'est pas celle qui est vraiment mise en avant dans cette histoire, elle n'en reste pas moins l'instigatrice.
J'ai trouvé touchant ses adieux à l'agence et à l'équipe de Peggy. C'était tellement beau et percutant. J'ai été achevé sur cette scène d'un trop plein d'émotions. Car oui, en plus d'être un
excellent épisode, Megan c'est aussi de l'émotion à tire larigot dans cet épisode. Elle m'a fait fondre comme une mirabelle au soleil. Par ailleurs, on nous montre que Don n'en a plus grand chose
à faire de son boulot (ce qui permet à mon avis de préparer petit à petit la chute du personnage). Il vieillit, c'est indéniable et commence à prendre conscience du fait qu'il pourrait profiter
de sa vie maintenant.
Je ne sais pas quoi attendre de cette histoire, d'autant plus que malgré l'émotion que Pete a dégagé deux épisodes plus tôt, il n'en reste pas moins celui que l'on rêve de gifler à longueur de temps. Maintenant reste à savoir si le côté émotionnel de cette partie de l'épisode était vraiment intéressant. Je n'arrive même pas à le dire moi même. Je n'ai pas détesté mais ce n'était pas non plus transcendant. C'est sûrement le moment le plus moyen de l'épisode. Pete offre donc une déception durant ce petit "Lady Lazarus". C'est dommage car le personnage a des choses à raconter encore à mon avis. Mais ce n'est pas de ce point de vue là qu'il faut chercher. Il est bien plus intéressant à l'agence ou encore avec sa femme. Ainsi, cet épisode n'était pas toujours au sommet de sa forme mais il y a tellement de petites choses qui en font un épisode charmant par certains aspects que l'on ne peut même pas en dire trop de mal. C'est ça Mad Men, trouve un truc qui est là pour nous séduire et nous accrocher, peu importe le "médiocrité" de l'épisode (et médiocre n'existe pas en fait dans Mad Men).
Note : 7/10. En bref, un épisode en deçà des espérances certes, mais recelant de bonnes choses.