Je viens d’apprendre sa disparition, et je me souviens quand je l’ai découvert en sixième ou en cinquième en lisant Fahrenheit 451 (la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume). Si je m’en rappelle encore si bien, c’est parce que j’ai découvert un mot que je trouvais pour le moins abscons : ignifuge…, mais aussi pour la fin (que je ne peux bien évidemment pas dévoiler pour qui n’a pas encore eu la chance de la lire) que je trouvais alors pour le moins original et intéressante…
Bien entendu, comme bon nombre de collégiens, j’ai dû lire Les Chroniques martiennes pour en faire une fiche de lecture. Que j’ai bien aimé à l’époque mais dont je ne garde pas un souvenir impérissable (sénilité précoce ?) mise à part la nouvelle qui faisait référence à une d’Edgar Poe…
Et après, plus rien, pendant bien longtemps… Pas sûr que tous ceux qui parleront de Ray Bradbury aient lu plus, mais ils sauront publier de meilleurs articles, plus approfondis, mieux écrit. Pour ma part, je ne ferai que recommander la lecture d’un livre qu’on cite peu, et qui gagnerait à être connu, voire conseillé à nos chères têtes blondes. Ce n’est pas de la Science-Fiction, mais du fantastique (ce qui n’est pas moins bien, ni plus mal d’ailleurs) : La Foire des Ténèbres. Une fois n’est pas coutume, je le relirai bien volontiers !