Il faut bien que je le dise…

Publié le 06 juin 2012 par Donquichotte

Oui, je dois le dire: l'homme politique que je préfère, c'est Daniel Cohn-Bendit.

Il n'a pas la langue dans sa poche.

Il exagère parfois.

Il parle crûment aux gens de pouvoir. À tous d'ailleurs.

Il dit "vrai"... pour moi. Et il ose le dire.

Je n'approuve pas toujours... mais j'assume ce qu'il dit. Et je crois bien qu'il assume, lui aussi.

C'est simple, depuis 68, il a toujours été le même.

Voir: http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/06/cohn-bendit-l-homme-qui-ne-ferme-jamais-sa-gueule_824010

Voilà, c'est dit, c'est tout.

Mais voilà, il n'est pas l'homme politique qu'il devrait être, ou pourrait être. C'est la faute à qui, c'est la faute de quoi? Je ne sais pas. Et ce n'est pas important. J'aime qu'il intervienne dans les débats de temps en temps. Ça dégèle, ça déconstipe, ça rafraîchit, ça bouscule, ça dérange, ça me plaît. Et ça suffit.

Et j'ose le dire.

De sa biographie dans Wikipedia, je retiens: "Sa mère meurt lorsqu'il a quatorze ans, son père alors qu'il en a dix-huit. Inscrit à l'Odenwaldschule, école alternative allemande en pleine campagne à 60 km de Francfort, il y fait son éducation politique6. D'après Jean-Marcel Bouguereau, Daniel Cohn-Bendit a relevé à plusieurs reprises que d'être allé dans cette école autogérée et d'avoir fait autant de théâtre avait joué un rôle important dans sa vie.[réf. souhaitée]"

Pourquoi retenir ce passage? je ne sais pas; mais ça me parle.