Je ne crois pas de toute façon que les téléphones publics doivent disparaître car ce n’est pas tout le monde qui ont des cellulaires et c’est un service a mon avis necessaire et important a sauvegarder peut importe si le téléphone est utilisé que rarement
Nuage
Démocratisation de la téléphonie cellulaire La mort du téléphone public?
Crédit photo : archives Agence QMI
Maintenant que l’utilisation du téléphone cellulaire s’est démocratisée, de moins en moins de gens s’arrêtent à un téléphone public pour passer un coup de fil à un être cher.
Par François C.Guevremont | Agence QMI
Pensez-y fort, bien fort. Forcez-vous et essayez de retrouver le dernier moment où vous avez inséré une pièce dans un téléphone public. C’était un ou deux 25¢?
Après avoir connu leurs beaux jours, les nombreux téléphones publics de la région sont de moins en moins utilisés. Détrônés par la téléphonie cellulaire, ceux qui décrochent leur combiné sont de moins en moins nombreux.
«Les activités des téléphones payants sont en constant déclin. L’utilisation ne cesse de diminuer, ce qui réduit constamment la viabilité de ce secteur, a expliqué Marie-Ève Francoeur, responsable des relations avec les médias pour Bell. Nous maintenons les téléphones publics à des endroits où les gens sont susceptibles d’en avoir besoin, par exemple dans les aéroports, les centres commerciaux, les stations-service, les rues achalandées, etc.»
Bell n’a pas voulu, pour des raisons de confidentialité, indiquer la nature des autorisations et les montants donnés aux commerces et institutions qui accueillent ces téléphones. Il a aussi été impossible de connaître le nombre de téléphones publics installés sur la Rive-Sud de Montréal ou dans la Vallée-du-Richelieu, «pour des raisons de compétitivité».
Fait à noter, Bell a fait une demande au CRTC dans les derniers mois afin de pouvoir augmenter ses tarifs pour des appels à partir de téléphones publics. Selon la compagnie, cette hausse, dont le montant n’est pas défini, permettrait d’adapter leurs appareils à la nouvelle pièce de 1$. La dernière hausse remonte à juin 2007, où les appels étaient passés de 25¢ à 50¢.
De nombreux organismes de protection du consommateur s’étaient levés contre cette demande.
Encore utilisés
Maintenant que l’utilisation du téléphone cellulaire s’est démocratisée, de moins en moins de gens s’arrêtent à un téléphone public pour passer un coup de fil à un être cher. C’est notamment le cas dans les dépanneurs, où des combinés sont installés à hauteur du conducteur pour téléphoner sans sortir du véhicule.
«C’est vraiment rare que je voie quelqu’un utiliser le téléphone, a observé Véronique Beauchemin, commis dans un dépanneur situé sur la route 116 à Mont-Saint-Hilaire. Il y a peut-être cinq clients par mois qui viennent me voir pour faire changer de la monnaie pour pouvoir utiliser le téléphone. Je pense que presque tout le monde a un cellulaire maintenant.»
Par contre, au Mail Montenach, les téléphones publics sont encore très utilisés.
«Il y a peut-être une personne aux deux heures qui appelle, a constaté Mireille Leblanc, qui travaille au kiosque de Loto-Québec situé devant trois appareils téléphoniques. Ce sont surtout des personnes âgées, des adolescents et des travailleurs des champs, provenant d’autres pays.»