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Cathos de gauche : il est temps de se réveiller !

Publié le 07 juin 2012 par Tchekfou @Vivien_hoch

Cathos de gauche : il est temps de se réveiller !Il faut être moderne, progressiste, ouvert sur le monde et tolérant.

Tel est le credo de nos amis les « catho de gauche » (voir à « oxymore », dans un dictionnaire). Etre catholique ne pose pas problème, être de gauche, beaucoup plus en revanche. Loin de moi l’idée de dicter la conduite politique d’un catholique, être à « gauche » ou être à « droite », mais il est sûr que se dire « catho de gauche » n’est pas adroit. Non, cela n’est pas « tendance et cool ». Cela est dangereux et aveugle. Alors certains d’entre eux se targuent d’être des humanistes, mais leur posture n’est qu’angélique. A l’exemple de ce jeune « chrétien militant au Parti socialiste » interrogé sur sa position en faveur de François Hollande. Afin d’éviter les contradictions évidentes, il se justifie – comme beaucoup de ces personnes égarées, par des idées futiles et anecdotiques telle la question carcérale, car apparemment la méchante droite « incarcère pour exclure de la société ». Si quelqu’un s’oppose au fait d’exclure temporairement de la société un individu qui représente une menace pour le reste de la communauté, qu’il lève la main. Il est vrai que pour un chrétien, la défense des pédophiles récidivistes, des voleurs en séries et en tout genre ou des trafiquants de drogue, est bien plus importante que le fait de se mobiliser contre des lois qui organisent l’assassinat de près de deux cents mille enfants chaque année dans le ventre de leur mère ou de s’élever contre le mépris de la religion catholique répandu à gauche. Soyons modernes et tolérants vous dis-je !

(…)

La gauche, c’est l’Europe de Bruxelles et de la Commission qui omet, par mégarde bien évidemment, de publier les fêtes chrétiennes dans les petits calendriers qu’elle distribue aux écoliers. Cette même « Europe » qui a béni les coups d’Etats de Goldman Sachs en Grèce, en Italie et à la Banque centrale. La gauche, c’est le relativisme culturel qui assure à nos chères petites têtes blondes, que la civilisation chrétienne vaut le monde arabo-musulman ou les cultures africaines. Je précise que nous sommes censés construire la Cité catholique et non une cité multiculturelle et pluri-religieuse.

La gauche, c’est l’unanimité autour du « mariage » homosexuel, de l’adoption d’enfants par ces couples, de l’avortement et de la « libération » des mœurs. Idées qui vont à l’encontre du Pape, de l’Eglise et des Evangiles.

La gauche, c’est le combat permanent contre la liberté scolaire. Liberté défendue par notre Eglise. La gauche s’oppose d’ailleurs à toutes les libertés, sauf à celles des minorités d’origines étrangères et à celles revendiqués par les associations « gays, bi, trans et lesbiens ». Mais tant qu’il y a de l’amour ! Précisons tout de même que « l’amour » entre deux individus dans les toilettes d’une boîte de nuit, n’a pas vraiment la même valeur que l’Amour de Dieu pour le Hommes et celui des Hommes pour le Christ.

La gauche, c’est l’acceptation de la théorie des genres. Pour rappel : Dieu a créé l’Homme et la Femme.

La gauche, c’est la complaisance, l’alliance voire collaboration avec Jean-Luc Mélenchon, débris socialo-communiste inspiré par les loges.

La gauche, c’est Dominique Strauss-Kahn, incarnation du capital errant, des institutions financières mondiales qui jouissent en broyant les peuples.

La gauche, c’est Vincent Peillon qui défend les inventeurs de la République laïcarde et qui explique le bien fondé de la laïcité comme contre-spiritualité pour faire trépasser le catholicisme. Comme nous pouvons le constater ici.

La gauche, c’est Daniel Cohn-Bendit, Jack Lang et tant d’autres encore. Naguère, ce furent Robespierre, Emile Combes et le général Louis André qui sur des ordres bien grand-orientés (mais pas le bon Orient vraisemblablement) eut l’idée de ficher les catholiques dans l’armée.

 (…)si être un « catho de gauche » c’est aimer danser avec un ukulélé en tapant dans ses mains et en chantant pour que la misère du monde disparaisse (à défaut de faire tomber la pluie) comme Bénabar, alors cela signifie que les « cathos de gauche » ne sont pas sortis de la petite enfance et qu’ils doivent rapidement se réveiller et lire Saint Augustin et le Camp des Saints de Jean Raspail pour comprendre qu’un chrétien doit prendre des décisions et non se contenter de tortillements stériles. Il faut choisir, parce que Dieu lui, « vomit les tièdes » (Apocalypse, 3 :15).

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