métropolitain

C'est bien beau d'être une figure légendaire des noëliens, faut aussi s'occuper des affaires de ce monde. Dans le Dauphiné Libéré de jeudi, un article mi-chèvre mi-choux que  je résume ainsi : les élections c'est fini; maintenant,  place aux choses de la vie, au truc sérieux, loin du scrutin universel. Place aux magouilles, aux basses tractations de couloirs, Voici le temps des nominations aux communautés de communes, aux agglo, là où est la vraie matière, loin des traine-patins, des béotiens, des va-de-la-gueule, en un mot, des électeurs.

Il me semble bien que c'est ce que je disais encore lundi dernier. Dans le fond, je pourrais presque être embauché au Dauphiné. J'y reviendrais un de ces quatre.

On en arrive à la véritable raison nature des élections locales: une nouvelle manifestation d'une démocratie purement virtuelle, celle qui a déjà remis en cause de notre vote sur la constitution européenne. Nos élus vont de nouveau nous prendre par derrière.

Cantonales et municipales sont une rigolade. Les décisions capitales pour la vie réelle sont prises dans ces communautés d'agglomération (aide économique, infrastructures sportives et culturelles, équipement, transports, gestion des déchets,  services des eaux, subventions, et Jean Passe).

Notre vote ne sert qu'à sélectionner les membres de ces officines opaques, sans publicité et ni débat public et encore moins consultation du cochon de payant. Selon votre serviteur, Il serait temps de soumettre ces structures à l'élection directe en interdisant le cumul avec un autre mandat quel qu'il soit.