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Calixthe Beyala poursuivi par la justice ivoirienne et la française ?

Publié le 09 juin 2012 par Menye Alain
Calixthe Beyala

Calixthe Beyala

Abidjan : On a appris, hier, que la Justice ivoirienne engageait des poursuites contre l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala, accusée de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux en pleine crise post-electorale. Quand une accusation est étayée avec des pronoms relatifs c’est que, elle est entachée d’irrégularités.

Ceci Indique une disjonction inclusive. Ce  concept phraséologique montre un manque criard de preuves face à ce qui est annoncé. Un autre son de cloche fait part de la prise illégale de droits d’auteur, suite à un contrat non ficelé. Mais alors, d’une chose l’une, de quoi s’agit-il ? D’un semblant d’intimidation, d’autant plus que le procès du président Laurent Gbagbo risque d’être reporté.

On peut donc s’interroger sur le bien fondé du soupçon de 200 000 euros soi-disant encaissés et  receullis indûment par l’écrivaine. Aucune trace sur ses comptes, rien sur le sol ivoirien etc. mais, selon une source du dossier, toujours avec les mêmes approximations, l’argent aurait été tiré d’un compte appartenant à un membre de la famille Gbagbo et non dans son propre compte.

Et par conséquent, comment les autorités ivoiriennes peuvent-elles savoir que cet argent, encore faut-il savoir s’il y a une preuve factuelle, des traces, n’appartenait pas à cette tierce personne ? En d’autres termes, tout l’argent que peut avoir un membre de cette famille serait suspect ? Visiblement, Alassane Ouattara est entrain de perdre la boule.

Les autorités ivoiriennes, incapables de pacifier le pays, se lancent dans la chasse aux sorcières. Elles ne se sont pas arrêtées en si bon chemin, puisque le Juge d’Instruction près le tribunal de Grande instance d’Abidjan, vient de transmettre au Ministère de la Justice une commission rogatoire destinée aux autorités judiciaires françaises aux fins d’inculpation de madame Calixthe Beyala. On croit rêver !

 Que c’est triste. Comme si l’écrivaine était à 200 000 euros près. Finalement, Alassane Ouatttara est finalement ce que j’ai toujours refusé de croire, un être inconsistant et cruel. Son délire meurtrier n’est plus à démontrer. C’est un lâche. La vengeance étant un plat qui se mange froid, mais passer par des subterfuges aussi bas, c’est faire preuve de faiblesse.

 


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