L’histoire se passe à Rueil-Malmaison : déclarée morte, elle revient à la vie (Elle, 8 juin 2006). Ce fut en effet le diagnostic établi le 7 juin 2012 par un médecin intervenu en urgence. Elle s’est réveillée trois quarts d’heure plus tard aux Pompes funèbres où sa dépouille avait été amenée. Les employés s’étant aperçus qu’elle bougeait encore, ils ont prévenu les urgences de l’hôpital où elle a été transportée.
Je lis sur le même article que le médecin qui a délivré le certificat de décès devait être entendu par les policiers de Rueil-Malmaison. Aurait-il commis une erreur ? Il est relativement aisé dans un service hospitalier, si le malade est sous moniteur, de savoir s’il est cliniquement mort - électrocardiogramme plat - mais à domicile, quand toutes les fonctions vitales semblent avoir disparu…
Cela n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on nomme les employés des pompes funèbres « croque-morts » car au temps jadis ils devaient mordre le gros orteil du défunt pour s’assurer qu’il l’était bien… D’où peut-être également l’expression « de quoi réveiller un mort ».