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Désamour

Publié le 11 juin 2012 par Pascal Boutreau

185015_4042634834219_629080227_nDe retour du jumping de Lons-le-Saunier mon désormais traditionnel rendez-vous de début juin, à l’occasion du CSI 3*. Du dada certes, mais surtout un esprit. Celui d’un concours organisé par des bénévoles depuis plus de 20 ans. Des bénévoles qui de longs mois avant se décarcassent pour mettre en place un événement où tous les acteurs et spectateurs seront heureux. Alors même si les cavaliers ont une fâcheuse tendance à toujours se plaindre (surtout les Français), bravo et merci à eux de permettre au sport français de vivre à travers tous ces événements. Je parle ici de dada, mais c’est évidemment le cas pour toutes les disciplines. Ce le fut la semaine dernière à Belfort à l’occasion du triathlon où plus de 30 de mes camarades du Meudon Triathlon étaient présents (bravo à Eric Lebarbier, champion du monde du Meudon Triathlon ainsi qu'à Cécile ma triathlète préférée, elle aussi championne du monde du club sur ce Longue distance ... et bravo aux filles du Courte distance, Emilie Grégoire, Kristell Guennegues et Isabelle Guéry). Ce le fut encore ce week-end à, pour les Championnats de France des Clubs de Course d’orientation où mon club du COTS (Course d’Orientation Tours Sud) a pris la 9e place en D1. Et ce le sera la semaine prochaine à Limay où les filles de Montesson (allez les filles !) joueront la finale de la Coupe des Yvelines féminine de foot face au PSG (2) ou encore chaque week-end partout en France, que l’on joue au foot, que l’on court ou que l’on fasse du triathlon, du dada où je ne sais quoi.

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L’Euro de foot a commencé paraît-il. Etonnant pour moi de constater à quel point je m’en fous. Alors que je suis né dans une culture foot, que j’y ai joué plus de 20 ans en club (la mythique « Renaissance d’Athis » dans la Marne), j’ai aujourd’hui de plus en plus de mal à m’intéresser à ces compétitions qui autrefois m’auraient scotché devant ma télé. Il y a encore quelques années, il aurait été inconcevable que je manque un match d’un Mondial ou d’un Euro. Le moindre match de Coupe Intertoto bloquait ma soirée. Tout cela est bien fini.

Alors évidemment, de temps à autre, je peux encore hurler devant ma télé en regardant un match (et sans me cogner un genou contre le pied du lit...), je peux encore vibrer en admirant un match du Barça, du Bayern ou du Real un soir de Ligue des champions (je mets bien sûr le Stade de Reims au-dessus). Je suis toujours content d’aller passer de temps en temps une soirée au Parc des Princes. Mais le frisson ballon est de moins en moins présent.

Comment l’expliquer ? Peut-être le rejet de ce qu’est devenu le football. Ou plutôt la prise de conscience au fil des années des dérives de ce milieu, avec évidemment en point d’orgue le Mondial 2010 en Afrique du Sud et l’affaire du bus… entre autres.

Peut-être aussi parce que je suis de plus en plus à la recherche de certaines valeurs. Des valeurs comme celles rencontrées à Lons ce week-end avec une implication des bénévoles, des organisateurs qui se démènent chaque année pour faire vivre « leur » concours, loin du sport business. Attention, ce n’est pas l’argent qui me repousse. Car non, ce n’est pas sale de gagner de l’argent même si certains voudraient en ce moment essayer de nous le faire croire. Les joueurs de foot gagnent des millions ? Eh bien tant mieux pour eux. Ce n’est pas parce qu’ils en toucheront seulement la moitié ou même un quart que d’autres en profiteront de toute façon.

Ce qui est sale, ce sont les comportements qui parfois en découlent, c’est cette mentalité où certains estiment que tout leur est dû. Le football n’a pas l’exclusivité des mauvaises manières (symptomatique de constater par exemple qu’à Lons, le seul cavalier du Grand Prix à ne pas être venu à la remise des prix était… le seul Français a y être convié… ok, il pleuvait mais les Anglais, Irlandais ou Belges étaient sans doute pressés eux aussi de rentrer chez eux… mais ont patienté).

Pour en revenir à cet Euro, qui a donc débuté depuis trois jours mais dont je n’ai encore pas vu la moindre image, espérons que le jeu et les articles que je lirai à son propos me donneront envie de m’y intéresser. Mais rien n’est moins sûr… Les temps ont décidément bien changé. 

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GobiMarch-header
Une grande pensée toute cette semaine vers le désert de Gobi, deuxième étape du défi des 4 déserts de mon amie Cécile Bertin. Après avoir traversé une partie de l’Hatacama, au Chili, il y a quelques semaines, Cécile a attaqué depuis ce dimanche ses 250 bornes en six étapes en autosuffisance alimentaire, quelque part en Chine (entre temps, elle s’est aussi "amusée" à courir le Marathon des Sables). Elle a bouclé la première étape de 40 bornes en 4h33 à la 8e place des féminines (46e au scratch sur 159 au départ). Pour devenir la première Française dans ce club très fermé des « Four Deserts », il lui restera en septembre une course similaire en Egypte en octobre, puis l’apothéose, deux semaines plus tard, en Antarctique, au milieu des pingouins ! Bonne route Cécile.

Au cas où vous seriez tenté de faire un coucou à Cécile, il y a la possibilité de laisser des mails d’encouragement ICI

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Images
C’est désormais officiel, je serai à Londres cet été pour couvrir et commenter sur Equidia Life les épreuves de sports équestres des Jeux olympiques. On a cassé la tirelire pour acheter les droits d’une diffusion en direct et en intégralité. Cela donnera donc douze jours de compétition (4 de concours complet, 4 de dressage et 4 de saut d’obstacles) à commenter sur place (entre 3 et 6 heures par jour) avec mon ami Kamel Boudra et trois consultants. Après avoir couvert Athènes et Pékin pour L’Equipe, me voilà donc reparti pour une nouvelle expérience olympique, cette fois télévisuelle. Je ne vais pas vous refaire un couplet sur l’atmosphère si unique des Jeux olympiques mais je ne manquerai pas bien évidemment de vous raconter tout ça en quais live sur ce blog. Et comme vous vous en doutez, le dada ne sera pas forcément le sujet majeur de mes écrits « bloguistiques ».

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Footing
On croit rêver... Cela faisait effectivement bien longtemps que je n’avais pas réalisé une semaine d’entraînement à ce niveau. Motivé par la Traversée de Paris à la nage du 2 septembre, inspiré par les footings du mercredi soir, la machine semble avoir repris un rythme susceptible de me remettre dans le sens de la marche. 11 000 m de nat en trois séances, je n'avais sans doute jamais nagé autant, même en prépé Ironman. Gare toutefois à « l’enflammage ». Le genou gauche coince toujours et le dos montre toujours quelques signes de rébellion dès que les doses augmentent un peu.  

Lundi
Equitation : 1 heure en extérieur, passage de gué, petit (tout petit même) contre-bas 

Mardi
Natation : 2600m

Mercredi
Course à pied : 1 heure footing 

Vendredi
Course à pied : 1 heure footing 

Lundi
Natation : 4000 m (1500 nc en 29' ; 1500 pull en 28'50'' ; 1000 divers)
Equitation : 1 heure en manège

Mardi
Course à pied : 1 heure footing
Natation : 3000 m (400m nc ; 400m 4 nages (1 nage par 100m, 25 jambes, 25 nc) ; 200 amplitude ; 100 zoomer planche ; 200 nc ; 300 plaquettes amplitude ; 100 plaquettes ; 200 zoomer ; 300 nc ; 6x50 dép. 1'10 ;  500 pull)  

Mercredi
Course à pied : 1 h 20 footing ... très très agréable

Jeudi 
Natation : 4000 m dont (1500 nc (28'40'') ; 1500 pull (28'40'') ;  5 x 100 "vite" récup.: 10'')

Samedi
Course à pied : 1 heure footing dans parc à Lons 

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Peu de temps dans un emploi du temps démentiel pour le ciné.... (va falloir que ça change aussi ça !). Néanmoins un petit mot sur "Des saumons dans le désert". Sur l'affiche, il est mentionné "la comédie anglaise de l'année". Faudrait pas non plus pousser... ou alors le cinéma anglais n'est plus ce qu'il était. ça n'empêche que l'on passe un moment agréable avec Erwan McGregor et la très jolie Emily Blunt aux airs de Marion Cotillard. Mention spéciale à Amr Waked qui joue fort bien le rôle du sheik dont le projet est d'amener des saumons dans le désert au Yémen. Tout est cousu de fil blanc, aucun rebondissement (en tout cas un truc qui est censé surprendre), mais bon, pourquoi pas... Et puis à titre perso, en tant que grand fan de "Big Fish", le petit bijou de Tim Burton, voir Erwan McGregor avec des gros poissons m'évoque quelques souvenirs. 


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