C’était une première fois pour le Parti Pirate, le bilan est assez négatif. Le pari n’était évidemment pas d’obtenir un siège de député, mais le pari est quand-même raté. Il s’agissait pour le jeune parti d’obtenir au moins 1% des voix exprimées pour 50 de ses candidats, seuls 23 sur 101 y sont parvenus. Sans ces 50 candidats aux 1% de voix le Parti Pirate doit renoncer à l’espoir d’accéder au financement public, cruelle désillusion.
L’échec est d’autant plus amer que le parti n’est actuellement financé que par ses sympathisants et ses adhérents, les recettes sont donc très très maigres. Pour se faire une idée de l’état des comptes du parti, il est à noter que dans certaines circonscriptions les électeurs étaient invités à imprimer eux-mêmes leurs bulletins de vote…
Le petit parti ne touchera donc pas de financement public, mais ce n’est pas tout. Présent dans seulement 101 circonscriptions, et n’ayant eu droit qu’à très peu de temps d’antenne, le parti n’aura pas ou que peu eu la possibilité de se faire connaître et se faire entendre. Ça ne sera pas pour cette fois donc.
Pour se consoler, le parti peut tout de même se féliciter de certains scores locaux, occasionnellement plus importants que ceux de petits partis traditionnels comme le Front de Gauche ou les Verts.
Ces élections n’étaient qu’un coup d’essai malheureusement pour eux un peu raté, le Parti Pirate va maintenant devoir attendre 2014 pour se relancer dans des élections, avec les élections européennes pour lesquelles il pourra compter sur l’appui des factions allemandes et suédoises, qui ont déjà joui d’un certain succès dans leurs pays.
Libertaire, le Parti Pirate milite pour la légalisation de l’échange de fichiers sur internet, contre le fichage abusif, pour l’indépendance totale de la Justice, pour la transparence de la vie politique et pour l’ouverture des données publiques.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble