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Handle with care : Manipuler avec précaution

Publié le 11 juin 2012 par Xmedinadealbrand @mujeresmundi

Handle with care : Manipuler avec précautionProfil

Nom: Molly Mednikow

Origine: Etats-Unis

Profession: Activiste pour les droits des animaux

Adage: « Changer la perception de toute une communauté et voir la transformation de l’indifférence à l’égard d’une culture d’adoption, est particulièrement enrichissant».

Quand j’ai quitté mon Pérou bien-aimé, j’habitais dans la capitale de l’Amazonie péruvienne. Alors, j’ai quitté Iquitos au même moment qu’un petit projet visant à protéger les animaux domestiques commençait à naître, j’ai espéré que le projet allait être capable de créer dans la mentalité locale une culture de respect pour les animaux, j’avais de l’espoir mais pas la certitude. Je suis retourné en 2010 et j’ai été agréablement surprise de voir que mon espoir était plus digne que ma certitude.

Le projet marchait bien et de plus, il a su forger un changement positif dans la population. Iquitos, un peu plus de 260 000 habitants, dépourvu de routes et ainsi, ne peut être atteint que soit par voie aérienne ou fluviale. Beaucoup d’étrangers arrivent à Iquitos: les environnementalistes, les aventuriers, historiens et même beaucoup de gens qui cherchent à trouver quelques jours de fête sexuelle, une triste réalité d’une ville avec une popularité pas mérité d’avoir ‘des filles faciles’. Iquitos, la ville de la musique chicha[1] et des mototaxis bouillants; et comme beaucoup des autres villes péruviennes, avec de nombreux chiens errants.

Handle with care : Manipuler avec précaution
Molly Mednikow est arrivée à Iquitos en tant que bénévole dans un projet social. Elle apportait des fournitures scolaires aux enfants qui en avaient le plus besoin. Elle ne savait pas que sa vie tournerait un tour de 360 degrés, et qu’elle deviendrait la principale responsable du changement de vie de nombreux amis, à quatre pattes. Nous ne savons pas si c’est le destin de Molly qui a mis sur son chemin à nos amis à quatre pattes ou sont-ils qui, intentionnellement ont croisé le chemin de Molly. Il semble que les animaux ont un sixième sens et ils se savent qui peut être digne de confiance. Donc, à Iquitos, Molly a été suivie par de petites bandes de chiens errants, si elle allait au restaurant ou à la porte d’un hôtel, il y avait toujours une créature qui semblait à mendier de l’aide. Elle brisa toutes les règles, est permis deux chiens dans sa chambre d’hôtel pour prendre soin d’eux. L’histoire a commencé, Molly a été déterminé à aider tous ces animaux, et ainsi elle créa l’abri pour les animaux errants.

Molly a grandi dans une atmosphère d’amour et de respect pour les animaux, même sa mère lui disait qu’elle devrait ouvrir un magasin pour animaux. Issu d’une famille sans soucis économiques, elle était destinée à posséder une entreprise joaillerie, après avoir terminé ses études de MBA, elle a ouvert un magasin de bijoux à Atlanta, aux Etats-Unis. Elle avait une entreprise prospère, sa vie était assurée, mais elle a tout quitté pour son projet Amazon CARES.

Molly regardait tous les jours un triste spectacle dans les rues d’Iquitos « un grand nombre de chiens dans la rue, très malades, en quête de nourriture, besoin d’un abri et des soins médicaux. Je n’ai jamais rêvé de créer une fondation de protection animale. En tant qu’enfant, je voulais voyager à l’étranger, tout en aidant les êtres qu’avaient besoin d’aide. Les animaux n’ont pas la voix, du moins pas le genre que nous sommes en mesure d’entendre ou de comprendre. Créer Amazon CARES n’était que la réalisation d’un rêve d’enfance qui avait été en stand-by ».

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Une seconde chance

En 2004, Molly venda son bijouterie à Atlanta et avec cet argent – et seule – , créa Amazon CARES (acronyme en anglais pour, intégration communautaire, aide animal, éducation et santé) et a ouvert la clinique vétérinaire, Don Perrito. Elle a acquis deux acres de terre près de la rivière Itaya et a ouvert un refuge pour les animaux secourus, avec la prémisse de ne pas les sacrifier «nous n’avons presque jamais recourir à l’euthanasie, sauf dans les cas de maladie où l’animal souffre beaucoup et nous savons qu’il n’aura pas d’amélioration. Nous avons des cas spéciaux comme Scott, un chien à trois pattes ou Diana, une chienne aveugle, nous savons que les possibilités pour eux d’être adoptées sont très faibles, mais nous prenons soin d’eux et ils seront les animaux de compagnie à vie d’Amazon CARES ».

Créer une culture de l’adoption à Iquitos semblait une mission impossible « Les gens aiment bien leurs animaux, mais la prise en charge est différente de ce que nous faisons aux États-Unis ou en Europe. Ce n’est pas l’ignorance, c’est peut-être qu’ils ont d’autres priorités. Très peu d’animaux sont vaccinés, et en tenant compte le coût qu’un traitement vétérinaire représente, de nombreux animaux sont abandonnés s’ils sont malades. Alors, que pouvons-nous en faire? »

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En plus de sauver les animaux de la rue, Amazon CARES offre des programmes de santé animale (zoonoses, stérilisation), ainsi que des programmes de sensibilisation pour la population locale contre la violence envers les animaux et des soins vétérinaires à des endroits où il n’ya pas de vétérinaires. Molly a donné une seconde chance à des nombreux animaux que d’autres institutions auraient démissionnés « nous avons sauvé les animaux que n’importe quel autre abri, y compris ceux qui sont contre l’euthanasie, n’accepterait pas. Changer la perception de toute une communauté et de voir la transformation de l’indifférence à l’égard d’une culture de l’adoption, est particulièrement riche. Je suis extrêmement heureuse dans chaque adoption, chaque animal à sur son dos  une histoire d’indifférence à la douleur, et plus triste, de l’abus et la violence (…) Ce sont des animaux qui vont de la peur à reprendre confiance en l’homme, n’est pas seulement une guérison physique, nous ne guérissons que les blessures externes, mais aussi spirituelles. Cet animal méfiant devient un animal de compagnie et d’être sauvé de la mort souffle n’est qu’un mauvais souvenir. Ils sont prêts pour un nouveau départ dans la vie. »

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Amazon CARES sauve des vies, mais comme n’importe quel organisme de bienfaisance sont basées sur des dons. Molly avait été la seule responsable et appui financier de l’organisation tout entière, elle a vendu sa maison et son entreprise à Atlanta, en laissant tout pour un rêve d’amour envers les autres. L’argent investi par Molly est compté et elle a réalisé qu’elle ne pouvait pas être le seul soutien du projet, qui est pourquoi ils sont à la recherche de support des donateurs pour l’entretien de leurs infrastructures « les dons nous permettent de répondre aux besoins de base comme l’électricité et l’eau de telle sorte que nous pouvons continuer à nous concentrer sur nos programmes de formation professionnelle et les programmes communautaires d’éducation, nous organisons aussi des voyages de bénévolat qui sont plus populaires maintenant qu’au début, cependant, nous avons besoin de plus d’aide. Nous avons besoin de mains vétérinaires du monde entier, aussi des professionnels habitués à travailler dans les refuges. Et même d’autres professionnels, d’autres mains qui nous permettraient de continuer à aider »

Sur le terrain

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Molly n’est plus seule, elle a le soutien de personnes entre le personnel et les groupes de bénévoles, dirigés par Bruno Antoine, un jeune Français qui s’est fatigué de ses fonctions au ministère de l’économie et a décidé de se lancer dans la gestion des projets humanitaires.

Bruno est arrivé à Iquitos par le biais d’un autre projet, mais Amazon CARES rapidement attiré son attention: «J’ai toujours aimé les animaux et plus je connaissais la situation ici, plus je confirmais mon choix de m’engager et de travailler dur pour améliorer la réalité des animaux dans la rue. »

En tant que bouddhiste, Bruno toujours senti que sa mission était d’aider tous les êtres vivants « nous ne nierons pas que les gens ont besoin d’aide ici, est très vrai, mais il ya beaucoup de joie, même parmi les plus pauvres. Il y a de nombreuses organisations qui aident à améliorer la situation de la population locale, mais pas une seule qui se soucie du sort des animaux (…) De ce point de vue, dans un état de pauvreté le plus touchés sont les animaux et les animaux errants sont le dernier maillon dans la chaîne de la misère. »

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Mais nous ne pouvons pas nier la relation entre la pauvreté chez les animaux et les populations locales « nous n’aidons pas que les animaux. Lorsque nous travaillons en termes d’éducation, nous essayons de changer la mentalité de personnes et apprendre le respect de toutes les formes de vie. Il existe un lien entre la violence familiale et la violence contre les animaux.  Si nous inculquions des valeurs aux enfants que visent la protection et le respect de tous les êtres qui peuvent être différents à nous, soit des autres êtres humains, soit des animaux, nous aidons à bâtir une culture de compréhension mutuelle (…) En outre, nous travaillons dur sur des sujets de santé, où les bénéficiaires sont les populations les plus pauvres, et donc les enfants, qui à travers les animaux sont récepteurs  de nombreuses maladies. Nous avons récemment procédé à un recensement qui montre que plus de 80 pour cent de la population souffre de parasites et ce sera reflète plus tard dans les problèmes de développement dans la population. »

Amazon CARES a été responsable d’un changement de mentalité dans très peu de temps, mais ils ne se reposent pas sur leurs lauriers, dans les mots de Bruno « nous ne pouvons pas faire le travail à la place des autorités, maintenant, nous travaillons ensemble, même si elle était très difficile à réaliser cette collaboration dès le début. ». Maintenant sont les mêmes autorités qui frappent les portes d’Amazon CARES afin qu’ils puissent développer ensemble certains projets, comme dans la plupart des cas, sont les plus petits qui donnent l’exemple « une petite village comme Ramón Castilla, dans Caballococha, ils sont plus préoccupés que les autres grandes municipalités , Caballococha est une ville très petite et il n’ya pas un seul vétérinaire, mais la situation est bien meilleure que dans Maynas (Iquitos), où la situation est dramatique. »

A la fin de l’interview, Molly dit: «Je veux juste que vous sachiez que ce projet signifie vraiment beaucoup pour moi, mais surtout, je pense que nous sommes vraiment en train d’accomplir quelque chose de très positif. » Chère Molly, je veux juste que vous sachiez que votre travail et le travail de votre équipe signifie vraiment beaucoup pour nous et pour de nombreux petits amis, sans voix et  à quatre pattes. Nous savons que vous êtes causant d’un grand changement, merci.

En photos: Quelques ‘avant et après”

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Pour en savoir plus sur Amazon CARES travailler ou collaborer avec eux, rendez-vous www.amazoncares.org

Interview : XMA

Photos : Misha Boutchine, Justin Martin, Amazon CARES


[1] Musique cumbia



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