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Gauche, droite, gauche, droite...

Publié le 12 juin 2012 par Chroneric

La politique a encore bien dominée la soirée de lundi. On ne pouvait échapper aux commentaires et aux débats de l'après tour d'élection. Mais ce qui me frappe le plus c'est non seulement un parti d'extrême droite qui tient une certaine position (ce qui m'inquiète), même cela ne concerne que peu de sièges à l'Assemblée, mais, on le voit encore cette année, c'est aussi sortir du clivage droite-gauche. Le combat que donne François Bayrou est un vrai parcours du combattant. A chaque fois, il prend des risques, surtout pour lui, de perdre un siège. C'est de l'entêtement à ce niveau. Depuis au moins 2007, où il avait faillit faire tourner l'élection à son avantage, il clame que la France ne doit pas être le monopole de deux partis, mais de tous. Quand je vois où ça le mène et les claques qu'il prend dans la figure je me demande si un jour le clivage historique cessera.

Sommes-nous condamnés à alterner entre deux grandes formations politiques ? Si vous réfléchissez cinq minutes, vous constaterez que vous êtes nés sous la droite ou la gauche et que vous quitterez cette terre sous la droite ou la gauche. Notre quotidien se résume à une marche sur deux pieds. Les électeurs sont-ils si peu rassurés par cette vision d'un rassemblement multicolore qu'ils préfèrent voter utile ? Après tout, à leur création, la gauche et la droite étaient de modestes rassemblements, qui se sont construits petit à petit, qui ont grandi année après année. Convaincre et donner confiance est un travail laborieux de longue haleine. Encore faut-il que les électeurs osent.

Mais l'un des gros soucis dans les élections, c'est les indécis. Jusqu'à la dernière minute, ces personnes tanguent, changent d'avis, doutent. Au final, ils donnent leur voix au candidat dont le parti a déjà fait ses preuves. Mais quelles preuves ? J'ai voté une fois pour le Centre car j'avais été convaincu. Et puis, je me suis fondu dans la masse, je n'ai plus recommencé, la peur de l'inconnu peut-être. En même temps, on se dit que les politiques n'ont pas un pouvoir étendu, qu'ils sont manipulés, et que c'est blanc bonnet bonnet blanc. Mais qu'en savons-nous ?

En tout cas, ça ne sera pas pour cette année. L'Assemblée nationale sera dominée par le rose et par le bleu une fois de plus. Il y a cinq ans c'était comme ça, dans cinq ans, ce sera pareil.


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