On commence à nous casser les oreilles avec le Dalaï Lama. les chefs spirituels, je m’en méfie car il n’y a pas plus politique qu’un chef spirituel. Regardons comment se comporte le patron du Vatican depuis des siècles pour comprendre à quoi sert un chef spirituel.
Hier, j’entendais une interview de Jean-Claude Carrière, un grand pote du Dalaï Lama, dire que celui-ci est un adepte de la non-violence, inspiré par Gandhi etc. C’est très bien, la non-violence. Jusque là je suis d’accord. Alors, je voudrais suggérer à ce Monsieur Lama (Dalaï, pas Serge !) que le boycott des Jeux Olympiques est une action totalement non-violente qui servirait la cause du Tibet mais aussi celle des Droits de l’Homme dont on ne se soucie guère en Chine. Mais, Monsieur Lama est contre le boycott (comme Bernard Laporte d’ailleurs, ancien chef spirirtuel du XV de France). Pourquoi ? Parce qu’il est américain de coeur, cet homme, et qu’il ne voudrait pas faire de tort à Coca-Cola, tout simplement.