"Les armoiries de Paris", travail personnel de Jebulon, wikimedia commons, sous licence GNU.
Voici venu le temps du retour au –quasiment - point de départ.
S’il est assez facile de partir, rester l’est bien plus, surtout lorsque tout s’en mêle : vie professionnelle et personnelle, projets communs qui ne le sont que de nom…
C’est donc le temps de reprendre la main sur le cours de la vie, mettre le navire sur un autre cap, retrouver l’illusion du « bon vieux temps ».
Tout cela ne peut que s’accompagner d’une lucidité nécessaire : faire fi des « dommages collatéraux », ne pas se fourvoyer dans le sillage de ce qui a été et ne sera – forcément- plus.
Beaucoup est à réinventer de ce qui fut le cadre quotidien d’autrefois, égaré tout au long de 7 mois de parenthèse.
On pourra me parler de « fiasco » général et en rire sous cape.
Soit, je ne nierai pas les aspects négatifs de cette escapade mais au final, ils ont permis un recentrage sur l’essentiel et la nécessité de repartir en avant, vers « mon avant ».
Quand le négatif passé à la moulinette du temps se mue en positif, on n’est pas loin de découvrir sa pierre philosophale.
Reste donc à reposer les valises ailleurs et autrement.
Resteront juste de ces quelques mois les paysages admirés et les chemins arpentés.
Et c’est bien là, tout ce que je veux conserver.
Photo perso, 2012