Draft : Harrison Barnes (North Carolina)

À quelques semaines de la draft, InsideBasket vous propose de jeter un coup d'œil aux différents prospects que comporte cette cuvée annoncée comme une des meilleures de ces dernières années.
HARRISON BARNES, North Carolina
19 ans
Sophomore
2.03m/95Kg
Ailier
Palmarès & Récompenses
ACC Rookie of the Year (2011)
ACC All-Conference second Team (2010)
Classé #1 Top Prospect High School par ESPN (2010)
Morgan Wootten High School Player of the Year (2010)
Co-MVP du McDonald’s All-American (2010)
Co-MVP du Jordan Brand Classic Game (2010)
Nike Hoops Summit avec Team USA Junior (2010)
Champion d’état Iowa 4A (2009 et 2010)
Iowa Player of the Year (2009 & 2010)
Parcours High School
Harrison Barnes mènera son lycée d’Ames au titre de champion d’état deux années de suite. En 2009 lors de son année Junior avec un bilan de 26 victoires pour 0 défaite (24 points et 8 rebonds de moyenne) puis en 2010 pour son année Senior avec encore un bilan parfait de 27 victoires pour 0 défaite (26,1 points et 10 rebonds de moyenne). À sa sortie du lycée, Barnes n’a plus connu la défaite depuis deux ans et fait partie des Top Prospects, classé numéro 1 par ESPN. Avant de signer avec la prestigieuse université de North Carolina, l'ailier rejoindra la sélection Américaine Junior ou il évoluera avec Kyrie Irving et Jared Sullinger.
Parcours NCAA
Barnes va tout de suite se distinguer à North Carolina et sera co-meilleur marqueur de l’équipe avec Tyler Zeller (15,7 points). Déjà impressionnant en saison régulière, le freshman va franchir une nouvelle étape en postseason en claquant 40 points face à Clemson lors du tournoi ACC dont 19 en moins de cinq minutes. Une performance que l'on n'avait plus vu depuis près de 29 ans. Pourtant les Tar Heels vont se heurter à un mur nommé Duke en finale du tournoi ACC.
Tout de même qualifiée pour la March Madness, North Carolina va dérouler avant de s'incliner une nouvelle fois en finale régionale Est face à Kentucky. Barnes va encore s'illustrer au cours de la rencontre en inscrivant 8 points en moins d'une minute. Malgré sa non-qualification au Final Four, le freshman aura éclaboussé le championnat universitaire de tout son talent. Alors que les experts l'annonçaient numéro 1 de la Draft NBA 2011, Harrison va choisir de rempiler à North Carolina.
Attendu comme la superstar de la saison 2012, Barnes aura eu toutes les peines du monde à hisser North Carolina vers le titre. Pourtant premier de leur conférence, les Tar Heels vont commettre quelques boulettes durant la saison. Et quand arriva la March Madness, tout le monde attendait Harrison Barnes au sommet de son art. Décollage raté pour le sophomore qui va terriblement souffrir dans le jeu en l'absence de ses camarades blessés Kendall Marshall et Dexter Strickland. Barnes et compagnie vont encore échouer en finale régionale, cette fois-ci contre Kansas. Il va alors assister impuissant au naufrage collectif de son équipe.
Statistiques NCAA
2011-2012 : 17,1 points – 5,2 rebonds – 1,1 passes décisives – 44 % au tirs – 36% à 3pts
2010-2011 : 15,7 points – 5,8 rebonds – 1,4 passes décisives – 42 % au tirs – 34% à 3pts
Points forts
Plutôt musclé, le physique d’Harrison Barnes est un excellent compromis entre puissance, vitesse et précision. Ses longs bras son un atout majeur au shoot et au rebond. Sur le terrain il est un modèle de sportivité. Discipliné, il applique les consignes à la lettre et maîtrise tout les aspects du basket. Il sait aussi dribbler et provoquer les fautes. Barnes a une très bonne capacité à s’adapter à toutes les situations et fait un sérieux candidat pour le top10 de la Draft.
Points faibles
Sa main gauche est sans conteste son point faible ainsi que son adresse à mi-distance. Quand il pénètre côté gauche, le sophomore est souvent forcé de passer le ballon, il devra travailler dans ce secteur afin d’apprendre à se créer des situations de shoot longue distance. Son mental à montré ses limites cette saison lors de la défaite face à Kansas. Barnes qui a totalement baissé les bras en fin de match, n’a jamais donné l’impression de pouvoir prendre en main cette équipe en l’absence de plusieurs de ses coéquipiers.