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Dérive autoritaire de la justice et de la police?

Publié le 16 juin 2012 par Clesan

Article du site Bloc Identitaire consultable ICI

Des militants identitaires poursuivis pour "offense au président de la République" ?

Samedi 16/06/2012

Quatre militants identitaires de Charente-Maritime ont été arrêtés alors qu'ils collaient des affiches "Hollande n'est pas mon président !". Interrogés jusqu'à deux heures du matin, ils ont été reconvoqués le lendemain à la demande du procureur de la république qui considèrerait que cette affiche constitue une "offense au chef de l'Etat". Reconvoqués, ils ont été interrogés par le SDIG (ex-Renseignements Généraux), c'est-à-dire la police politique.
 
Il est bien évident que d'un point de vue juridique l'accusation d'offense ne tient pas. On est encore libre en France de ne pas être d'accord avec le président de la république ou d'estimer que sa légitimité est contestable.
 
Cependant, cette action du procureur, subalterne de la nouvelle garde des sceaux Christiane Taubira, est inquiétante. Qu'il s'agisse du simple zèle d'un magistrat soucieux de complaire à ses nouveaux maîtres ou d'une instruction formelle venue de l'Etat, cette accusation "d'offense au président de la République" confirme combien la "normalité" revendiquée par François Hollande pour sa "gouvernance" n'est qu'un artifice de communication.
 
Fidèle à sa matrice idéologique, le socialisme est un totalitarisme qui, sous couvert du mot de liberté, scrute, surveille, dénonce, corsète et, parfois, élimine les libertés réelles et concrètes.
 
Le Bloc Identitaire ne cèdera pas face à cette tentative d'intimidation. 
Les affiches "Hollande n'est pas mon président" continueront d'être collées. N'en déplaise à monsieur le procureur...


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