Synonyme de maturité, on utilise ce mot au sens biologique quand nous affirmons que le garçonnet répond aux caractéristiques physiques de l'adulte, enfin devenu un "homme".
Il donne aussi un aspect compétitif et une valorisation de sa capacité de vigueur, de robustesse ainsi que sa faculté de procréation, ce qui désigne indirectement le membre
viril. Sans oublier, bien évidemment la compétition au niveau de la taille, la circonférence, l'endurance, la performance, en outre, la capacité sportive.
Puis, la pression que la morale exerce sur l'individu masculin, notamment son "genre" sexuel auquel nous l'associons du point de vue culturel. L'homme viril est en tout et pour tout hétérosexuel, c'est-à-dire, aimant les femmes, afin d'escamoter toutes notions immorales, humiliantes et dénigrantes comme les termes de "inverti", "sodomite", et plus familièrement, "tapette", "pédé", "tafiole", "tante", etc.
Donc, être viril, dans notre société, c'est être un homme : fort, courageux, mature, vigoureux, performant, robuste, fertile, et surtout pas pédéraste.
Mais si nous analysons, avec l'intelligence et la finesse qui nous
caractérisent, nous humains, nous nous apercevons que la virilité est
une qualité valorisante et positive de l'individu.
Or, à partir de là, le dérèglement social commence. Sujet à tant de pression, l'homme entre en perpétuelle compétition avec ses compatriotes. Il doit prouver qu'il est fort, intelligent et pourvu d'une éblouissante puissance, et cela de façon quotidienne.
La bataille est rude. Alors il est rassurant pour lui de vérifier tous ces paramètres en exerçant un entrainement quotidien qui, au fil des années, des siècles, et je dirai même depuis la nuit des temps, positionne l'individu féminin, c'est-à-dire, la "femme", comme assistante, voir sujette de celui-ci puisqu'elle est déterminée comme "opposée" à l'homme... Les associations et adjectifs sont d'ailleurs très clairs à ce sujet : mâle-femelle, actif-passif, dur-mou, lune-soleil, Yin-Yang, supérieur-inférieur, fort-faible, et j'en passe...
Fier, l'homme ne peut subir en plus de cette pression et ce stress, l'humiliation, les associations avec fragilité, impuissance. Sa dignité, en appelle alors à démontrer sa supériorité vis-à-vis d'autrui... Cette crispation identitaire le pousse alors à associer "la virilité" à la délinquance et à la violence, en particulier à l'encontre des femmes.
Donc, depuis presque toujours, soumis à une pression sociale, l'individu homme harcèle, bat, frappe, maltraite, martyrise, viol l'individu femme, et cela entrant complètement dans son système immunitaire. C'est un droit, voire un devoir dans certaines cultures, et qui plus est un défoulement, un sport, un hobbie, en quelque sorte une façon de vivre.
Je comprends mieux pourquoi c'est délicat de faire des lois ! L'homme est déjà tellement persécuté.
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