Je me suis promenée
Sur le chemin
Clair-obscur de ta vie.
Sur tes pas,
J’ai posé les miens.
Mon regard
À croisé
Le silence de tes yeux.
J’ai regardé ce lieu,
Paysage de l’innocence
Émergeant du passé.
Une grande maison grise
Pour un voyage transitoire.
Dans la cour
Les ombres basses du matin
Frémissent encore
Au son de la cloche.
Là-bas le préau
Qui t’accueillit,
Une porte
Si grande porte
Que tu franchis
comme hors du temps.
Brouillonnement, effondrement
En ce jour de juillet
L’horizon
Ton horizon devint irréel.
Des vies, des visages.
Derrière toutes ces fenêtres
Multipliant l’espace
D’un Orphelinat.
17 juin 2012