Piscine Molitor : une nouvelle victime du vandalisme de Delanoë !

Comme l'excellent site "la Tribune de l'Art", le Delanopolis ne peut avoir les yeux partout. Il s'est donc hélas fait prendre de vitesse par la mairie qui a laisser raser la piscine Molitor, emblématique monument Art Déco inscrit à l'inventaire des monuments historiques, abandonné à son triste sort avec la complicité d'un ministère de la culture qui a préféré détourner le regard. Après la Halle des Batignolles, la tribune du stade Jean Bouin, le décor haussmannien de la place de la République, tous honteusement démolis ; l'ensemble des boulevards saccagés par des séparateurs en tous genres et avant les serres d'Auteuil, voilà donc un nouvel exemple du caractère dévastateur de Delanoë pour Paris. Le tout pour, une fois de plus, complaire à des intérêts privés fort puissants.


Quand on pense que le ministère de la culture avait, en août 2000, bloqué un projet tibériste plus respectueux du chef d'oeuvre de l'architecte Lucien Pollet !

Le Delanopolis se fera un déplaisir de rappeler qu'en octobre 2008, les Delanoistes avaient retenu un projet du groupement Colony Capital-Accor-Bouygues censé permettre la "rénovation complète du lieu". Tu parles d'une rénovation !!!

Un des deux bassins qui sera reconstruit doit normalement, moyennant rétribution de la ville, servir de temps à autres aux scolaires. A part cela, la fréquentation du centre de balnéothérapie de l'hôtel de luxe qui va y être bâti coûtera environ 3 000 euros par an à une clientèle de privilégiés. Elle est pas belle la gauche ? Il faut dire qu'ayant flambé plus de 200 millions d'euros pour un stade Jean Bouin, non couvrable, qui ne peut servir qu'à une quinzaine de rencontres de rugby annuelles, la mairie claque du bec et n'a plus guère d'argent à investir dans le secteur.

Et puis Colony Capital, dont les projets pour le Parc des Princes ont été contrecarrés par les nouveaux actionnaires du PSG, doit bien se consoler quelque part, sachant que dans le même temps le Parc, lui, a été décrété monument historique par Delanoë qui a déclaré que sa démolition était inenvisageable !

Arbitraire, mauvaise foi, caprices, copinage et vandalisme architectural sont décidément les maîtres mots des menées municipales dans ce Far West sportif ...

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