Magazine Poésie

Tu écriras le Livre de la vie sur ton coeur II

Par Guimond

Tu écriras le Livre de la vie sur ton coeur II

Tu écriras le Livre de la vie sur ton coeur II

בB  = Au début

Dès le départ si cela avait été possible on se serait passé du commencement Au début qu’est-ce qu’est quoi? Puis qu’est-ce qu’est moi? Ensuite vient: si je ne suis plus pour moi qui le sera? Et quand? Comment apprendrais-je à me connaître si je n’avais pas d’instrument de mesure? Help!…

Et avec son sourire angélique et ses tatouages pas catholiques une belle B entre donc en scène Innocente première tombée de la côte de l’Adam primitif comme pour mettre de l’épice dans sa soupe originelle D’abord un désir de voir une autre forme surgir de la forêt Des jours et des nuits il a marché dans la solitude sans fin Jusqu’à la sombre nuit qui dura si longtemps que notre pauvre ancêtre était non seulement sur le point de dire basta l’index déployé Tout éclate en l’impossible éveil aux mains sales des chuchotements qui déterrent vivante la danse du prochain infini dans sa division La vie s’écaille en un qui gagne perd sa soit-disant liberté une crise de revanche à la fois Je suis un genre de prochain que si te ne m’aimes pas tu voudras certainement tuer quelqu’un d’autre à ma place Car tu sens bien qu’avec moi toutes tes simagrées ne suffiront pas À force de pencher du bord du pendu au milieu Décroché du sérieux Rallume c’est scientifiquement prouvé chacun dans un univers relatif Le gros trafic de l’outremonde tatouera son pacte de suicide en nous En nous matchant un sacrifié de service comme une écharde nous remonterons Sensible au cordon de la surface de cette électricité jusqu’à la moelle un coup atteinte la surface repeinte ce sera un nouveau monde Toujours les mains sales Impossible de te tromper sur ce tuyau Tu brilleras D’ici là ta peau tel un gant dansera Sur ma main qui fait claquer tes dents Leur apprenant à mordre plus fort Que la distance entre deux corps Compte sur tous les méchants sur ta rue ta guerre Pour venir chatouiller les doigts de pieds imaginaires que ta peur de mourir nourrit Un refrain venu de l’autre quadrant du temps En attendant à ce qu’ils ne s’accrochent à une tête Gonflant leur bulle Du relent d’alcool de mon amour postdaté Armé à la clef de ton propre sort Que je ne tournerai plus sous l’effort Dans tous les contresens sauf rond Ne disparaisse de toute sensation Et que nous daignons enfin tous les manger Tels des petits bébés crus au milieu de la famine Prouvant ainsi que nous avons traversé Le mur fragile de la prochaine vérité Quand ma guerre devient ton drapeau Et que la chaire déchire sous le couteau Du canal distillant son potentiel de ténèbres heureux Ainsi nous grimperons l’échelle des watts Pour le prochain cocktail des illuminés En traversant le voile des zombies Tu boirais autant de sang que j’en ai versé Pour raviver ta lanterne à la clarté Que tu es seul ici tous les autres c’est toé Aux funérailles de ton manque à gagner Nous rirons en décapsulant une jugulaire Sache que en terme de ta liberté ici-bas soit Tu aimeras de tout coeur ton prochain Ou il te fera chier de peur dans ton froc Avant que ne lève le soleil du jour rafistolé Sache que en terme de vérité il n’existe que l’amour Et que ce que tu crois être ton indépendance Te sera sciemment éliminée un bloc d’ego à la fois Pour que tu comprennes par la foi le but du Lego Pas grave qui tu croyais que tu étais avant Maintenant que je te tiens à ma croix crucifié Tu pourras fumer à l’aise sur la braise bien ajustée Jusqu’à ce que ton esprit finisse Stonecast en pétard du H1N1 La prophétie des obstacles sur la route (Ma puce de teflon, regarde bien la photo Celle qui sait qui, Pas la peine de m’écrire Je t’avais pourtant prévénue à froid Sur mes origines en Euthanazeistan Je suis un aboriginal humain Cloué sur la voix d’extinction) Je rentrerai d’exil au mois de morse Après la chasse et une autre guerre En attendant ma ration de radium stéroidique Dans l’aprême déchiré aux cri des barreaux Tel ton prénom tatoué dans mon torse Et d’autre conneries sur radio Zombies Il y aura certes le feux sur ma rue Pendant mon absence administrative Et des Swatt en savon après le sacrifice Dans le ciel noir d’hélicos aux toits de la nuit Mais je reviendrai dans un boucan Je me souviens que tu m’attendras Pendant que je peux encore Il y aura notre moral pare-balle Paré pour attentats de mal flingués En attendant sa surdose de presque pure Jusqu’aux brûmes de nano-particules Dans le petit matin vacciné six pieds Sous le turf la tête en bas Il y aura Il y aura l’écrasement de tout ce qui Ne se resoude qu’en crash Une éruption d’infirmité cérébrale Que l’on ne prévient pas de la peur couleur de vent Un pied d’engagé dans la pelure banane C’est sur commande qu’il y aura Quelques filatures par matrice hackées Quand dans l’ultime sacrifice tu Dissoudras la dernière capsule de cyanure Et si l’avenir se manifeste, si? Mais les experts ne sont pas tous d’accord D’abord? Toujours trop tard Car les décisions sont prises de plus haut Rien de ce qui reste encore à mesurer Ne tombera du ciel à l’attentat parachuté Dans des dégaines à faire pâlir le fiel Sur les lèvres de la pestilence kevlar Il y aura sans cesse une nouvelle tragédie Pour nous imposer la pure Vérité Ensuite temps carcéral poètes à gage au taff Dans les prisons privées (3X69) Il y aura les travaux farcés à la chaîne Sur des sites (3XSS) de pépites aux fourmies Et la réducation communautale ou ruche Une grande famille nucléaire décérébrale En gros manque de conviction Au retour de chaque punition À genoux devant les écrans Il y aura des haussement d’épaules Au chapitre de la page flash-décès Nous monterons l’escalier veut veut pas Une marche de croix à la foie Dans le cri des F-18 et l’odeur du pétrole L’évolution c’est il y aura Toujours les genoux ensanglantés Telle une comparaison innommable Brandissant une rutilante épée Et je ne vous dis ça comme ça Que pour me faire peur, quoique Certains sages à barbe prédisent Depuis le début de notre éternité Que ce sera même bien pire: Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se marraient et mariaient leur enfants jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne se doutèrent de rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emportât. – Matthieu XXIV, 38-39 La solution au déluge plie sa planche Dans un désert nu sous la tente de la pluie Aux temps d’unir tous les points en un filet Du coeur à coeur de Noé à Noé Le plus exalté du dernier secours En rechute de tempête insanitaire La vitamine K renforcée dans l’arche Seule détient le plan scientifique De la petite lampe qui brille éternelle Sur le chemin escarpé de l’âme d’Adam Dans la vallée de Nous Au commencement le créateur créa de se purifier Quand de l’autre côté de l’illusion tu reviendras Corriger la leçon de tous tes manquements Il sera trop éblouissant le soleil à supporter Que le seul ennemi sur ta terre c’est toé Nous serons tous là pour te consoler Tous les autres toi que tu as rejeté Parce que ton corps t’a toujours empêché De traverser le voile qui te sépare de la vérité Faut pas avoir peur la vie c’est un jeux Sinon un loisir consistant à choisir Si tu joues seul ou en équipe Personne ne meurt un coup torché C’est soit tu montes ou tu reviens La guerre ça sert calme-toi le gros nerfs C’est pas pour rien qu’en bas ça meurt En haut tout doux ça créé des liens Entre les uns des autres comme toi qui cherchent le chemin Après la fuite sous les menaces D’errance Au bout du chaos de la multitude Quand tout s’enroule en petite boule S’étend un désert de solitude Que l’on traverse comme dans une foule “Depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vie, depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vérité, je n’ai plus confiance en rien de ce monde. Ni en père, ni en mère, je n’ai plus confiance en ce monde. En frères, ni en soeurs, je n’ai plus confiance en ce monde. Pour mon âme seule je cherche, ce qui pour moi vaut tous les mondes et toutes les générations. J’ai retrouvé mon âme – Que sont pour moi tous les Mondes? J’ai retrouvé la Vérité, telle qu’elle se tient aux extrémités des mondes.” – Mani, Grand Livre des Mandéens Hey toé ma bande hétéroclite Comme une tache de lumière Au-dessus du radar du monde “normal” Bienvenue dans le H1N1, sur la réserve Pour un Stonecast en sang Indien Des rives du fleuve de l’Euthanazeistan Tout est calme ce soir ça brûle à fond À bord de l’astuce de l’anéantissement donc Sur le vol en dent-de-scie yeux scotchés Jusqu’aux genoux d’une chanson à marier Amputé au poignet du mégaphone Section entre 7 et 777 ans En transe, à vos rangs! Vous savez à l’intérieur que ce monde N’est pas le vôtre, ni hier ou demain Pas la naissance ni le destin On vous le hurle d’arrache-coeur Tout est dans la perception Ce soir nous allons partir pour les camps Tout est dans la perception Grâce à l’environnement je préférerais Que l’on me raconte un tas d’histoires Un monde au trop top délire à gogo Sur mesure garantie sans condom Fracasse vers l’échec de jouir l’imperfection Dans l’instant animal gluant Sans sa carte providentielle Écoutant l’écho dans un coquillage De la mer séchée du Jugement Un peu comme si nos organes Avaient été noyés avant de naître Avant la vulve d’une perception De notre origine sanguinaire sarclée Et sacrément secrète parce qu’au grand jour Dans le labyrinthe des miroirs Il n’y a pas de planète à sauver Tout est toi, max-out ! Drapeau blanc Mais relaxe vite vite avant que la démocratie Ne télédébarque dans ton coin Hors-champ sur micro-ondes renforcées La lumière d’actualité repose au beau fixe Fournissant l’arc-en-ciel des terreurs Pour pousser l’illusion virtuelle du corps Vers la réalisation sadique Que le bip bip des camions Ne prophétise toujours que jusqu’à l’abattoir Même aux abonnés du canal Ouija Les lézards dans des pompes full croco De la rue du Feaubourg Saint-Honoré Les qui prennent des décisions En passant le nom des mineures Dans un carton d’allumette Avant que la soucoupe ne déborde Fournisseurs de Bisepactol A3 en vaccins (Et de bien pires saloperies à ne pas répéter) Pendant qu’on maquille les bébés De stérilisant bionique à neutrons À la pelle et à la bouteille de formule H Les avions du Ministère de la Défonce Tricottent des nuages en polymère renforcé Piqués aux virus humanicides Et je vous en cache la majorité Si je vous jure que Vous avez aterri par erreur de calcul Sur la mauvaise planète À la naissance corporelle sans votre ange Ni d’aplomb ni de rechange Que la vraie vie est ailleurs Ça vous branche? Regardez la craque des choses en face Toujours d’espoir entre deux tragédies Pour que la lumière s’insinue Marbré de signes qui Se dirigent droit vers le mur Sous un soleil de béton Aux ailes cassées personne alentour N’écoutte vos supplications à l’amiable Le temps est venu de passer À l’échelle une marche à la fois Vers la plus intérieure décision Télétransmissible seulement par le coeur Et d’un coup de main dans le vide Comme une prière au nom d’homme Vampires, zombies et trolls bienvenue ET Ainsi que randonneurs cosmiques aguerris Nous allons passer au mode télépathique Nous ramerons les corrections Sur du papier vierge en mer fâchée Déchirant les voiles du réel Mitraillés par la lumière En cellule et sans forme (Swell, come to 4d free*) Dans l’Amour de l’Unité originelle Tout est Un viens voir Avant de te plaindre fait le lien mais Fais-le now Tout est Un avec une rose dans les cheveux Tout est toi car il n’y a nulle autre que Lui En rechute d’adhésion envers et contre tous Avant la pluie finale aux neutrons de l’ONU Sur vague de fond couleur d’Apocalypse Qui déchirera loin et large section décors Parmi les retranchements égoistes De ceux qui ne catchent** pas Le but du plan Un de l’évolution, les destinés à revenir se séparer dans l’Égypte Pour quelques supplémentaires au fouet Pendant les feux de Babylone Écouttez bien les résultats Nus autres pendant ce temps Nus irons surfer l’eschaton Tous à nos ventricules blindées Nus allons muter ensemble Quand son nom brise sur mes lèvres: Créateur is in da house Le nouveau monde vient de commencer À chaque cassure de maintenant Quand son nom brise sur des lèvres À bord de l’anéantissement Sur une voix d’android hard beat Techno-en-rut sur le banc de scie Jusqu’aux genoux d’une chanson Armé à la clause du mégaphone Section entre 7 et 777 ans En transe, à vos rangs!Fais chier avec ces conneries à la fin Comme une inspiration soudaine il opta pour la méthode directe et se mit à injurier le vide intersidéral de bon coeur C’est pas tant demander? Rasoir dans le jardin sans personne avec qui causer. Merde! Eve viendra ou Eve viendra pas? Encore une quarantaine sans manger ni boire n’y firent rien Il rebroussa chemin à travers la forêt Et malgré qu’il sentait que ce n’était toujours qu’un début il avait fait son possible maintenant tout reposait en les mains du vide intersidéral Qu’il s’arrange avec les détails Lui

(Paru sous autre forme sur cette page 2009)

Publié dans écrire, poésie et tagué écrire, poésie

Single Post Navigation


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Guimond 494 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines