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France-Suède : Le syndrome de Stockholm

Publié le 19 juin 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

Italie ou Espagne : qui humilier dès les quarts de finale ?

France-Suède : Le syndrome de Stockholm

Le grand requin Blanc rôdait tranquillement, naviguant depuis quinze minutes dans une conférence de presse. Il s’emmerdait autant que l’assistance à écouter Lloris, mais il a suffi qu’une minijupe asiatique accréditée lui rappelle qu’ils avaient déjà bavardé avant la compétition et qu’elle aimerait savoir s’il était important de se relaxer dans cette compétition intense, pour qu’il se réveille quels que soient les tarifs : « C’est très important de se relaxer. J’espère que vous le faites aussi, mais je vous fais confiance pour ça. » Il lui aurait sauté dessus l’aileron à l’air que personne n’aurait été choqué.

Mais le requin a encore un match amical à préparer avant de commencer son Euro. Alors il a laissé Lloris répondre sur le changement d’ambiance depuis Knysna pour faire rougir le petit, ça marche autant que lui faire livrer un bouquet d’Ukrainiennes. Et pour des Ukrainiens ? En bon capitaine qu’il n’est pas, Lloris a répondu que tous les joueurs adoraient le style de jeu du sélectionneur. Flatté, le requin s’est donc permis de dire à L’Equipe que regarder les chasubles pour deviner la composition d’équipe c’était naïvement con. Surtout quand il y a des huis-clos la veille, n’a-t-il pas précisé.

Ce n’est pas parce qu’on a un flingue sur la tempe qu’on n’est pas sincère : Blanc venait de dire qu’il s’en branlait de prendre l’Espagne et qu’il n’allait rien faire pour l’éviter en quarts. A croire qu’il écrit sur le Vestiaire. Ce n’est pas une raison pour croire que l’Italie lui fait peur. A moins qu’il n’ait dit qu’il s’en branle de comment il va gagner l’Euro, les mots n’étaient pas très clairs.

Rami et femmes

Ils l’étaient plus quand un journaliste suédois a voulu le faire parler de la Suède. « Je ne suis pas là pour commenter les résultats de la Suède » a-t-il dit avec sa bonhomie cévenole qui lui fit un après-midi de juillet entamer un trafic d’organes avec l’ex Yougoslavie . Avec la même bonhomie cévenole, mais cinq minutes plus tard, il a donc tenu parole en bon prédateur marin loyal toujours prêt à mordre dans une plaie ouverte : « Préparer un match quand on n’est pas qualifié, c’est difficile. Ils auraient été supérieurs dans le jeu ? J’ai vu leurs deux matches. Je suis d’accord sur une chose : ils auraient pu avoir de meilleurs résultats. On respecte beaucoup cette équipe. » Au point de faire venir les femmes de joueurs le jour du match et de faire jouer Valbuena et Réveillère ? Mais peut-être pas avant la 60e, la confiance aveugle en Mexès et Rami serait un vilain défaut. « On alignera l’équipe la plus performante. » Ce sera difficile de justifier les trois gardiens titulaires, mais l’Espagne ça se mérite. Quand Blokhine avait dit « Blanc ment un peu quand il dit que la France n’est pas favorite« , où voulait-il en venir ?

Pendant ce temps-là, le groupe de la mort a perdu les Pays-Bas, qui passe à la trappe pour seulement six points. Et le vrai groupe de la mort a perdu la Croatie.


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