Bunheads // Saison 1. Episode 2. For Fanny.
Le pilote m'avait beaucoup plu il y a maintenant quelques semaines de ça, et je suis heureux de retrouver cette petite série qu'est Bunheads. Elle a récemment fait l'objet d'une débâcle à cause
de gavante Shonda Rhimes qui s'est plait qu'il n'y ait pas de gens de couleur dans Bunheads. Est-on vraiment obligé de faire des séries avec des quotas ? Il n'y a pas de personnages de couleurs
dans la série et alors ? Cela arrivera sûrement dans le futur. Cela m'énerve que l'on veuille faire entrer des séries dans des stéréotypes et des cases pour être sûr de remplir sur les critères
et afin de remplir des quotas télévisuels. Amy Sherman Palladino a d'ailleurs bien renvoyé la balle à Shonda Rhimes en ironisant sur le fait qu'elle a "15 000 séries" (pour reprendre les mots
d'Amy) qu'elle gère en même temps. Je pense qu'il y avait une petite pique pour dire qu'elle a tellement de séries à gérer qu'elles ne sont pas toutes assez bonnes. On est d'accord ? Du coup, le
tweet de Shonda Rhimes pose une question : est-on obligé d'avoir des personnes de couleurs dans une série ? Des gays aussi ?
Mais parlons de ce second épisode de Bunheads, excellent encore une fois. Mon engouement vis à vis de la série est à son maximum. Je pense que l'on ne pouvait pas arriver à faire mieux dans le
genre bonbon estival. Cette série a toutes les qualités que je recherche chez une série estivale et surtout chez une série d'Amy. Elle me ramène à ma jeunesse et au moment où je dévorais les
épisodes de Gilmore Girls grâce à la diffusion française ultra chaotique (j'ai pu finir la série grâce à la TNT…). Michelle tente toujours de s'adapter à sa nouvelle vie dans cette petite
bourgade des Etats-Unis. Cela donne forcément des scènes touchantes, mais aussi un peu d'humour. Le moment où elle parle à sa meilleure amie au téléphone était quand même un grand moment. J'ai
pouffé même si ce qu'elle raconte n'est pas spécialement drôle. En effet, elle a quand même fricoté avec un homme qui est mort à la fin de l'épisode précédent. C'était un joli cliffangher qui
offre un ce second épisode une bonne dose de mélancolie bien méritée.
Maintenant j'ai envie d'embrasser tout le monde, et de vivre à Paradise. Même si ce n'est pas aussi confortable que Stars Hollow mais cela me rappelle tellement de bonnes choses. Et puis de toute façon on ne peut rien dire à Amy, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleurs confitures. Bunheads le prouve une fois de plus qu'en recyclant quelques adages de Gilmore Girls on arrive à faire quelque chose de magique et magnifique. Cela fait rêver. Cette année on avait eu droit à Hart of Dixie dans un genre similaire, mais ce n'est pas aussi bon que Bunheads. Loin de là. On sent ici tout de suite l'écriture d'Amy, sa manière de faire ses personnages et surtout son héroïne, Michelle à la fois drôle, touchante et maladroite. Personne n'est parfait, tout le monde fait des erreurs dans la vie. Sans compter que Bunheads n'a pas de morale pompeuse à nous offrir à la fin de l'épisode qui n'est pas plus mal non plus. Ah, Bunheads, Bunheads, Bunheads. J'ai le droit de le redire encore ? Bunheads...
Note : 8.5/10. En bref, un second épisode enchanteur et parfaitement orchestré.