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Le chemin naturel vers la nouvelle étape

Publié le 20 juin 2012 par Do22

Avez-vous l’impression que, depuis environ un an, le temps nous manque de plus en plus, qu’on n’arrive plus à faire tout ce qu’on a à faire tout en ayant l’impression de ne pas avoir plus de charges, occupations ou travail qu’avant ?

Le temps raccourcit-il ?

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Sommes-nous plus occupés ou plus lents, sans nous en rendre compte ?

Je me suis arrêtée, un moment donné, l’an dernier, essoufflée et fatiguée de manquer de temps.

Je me suis alors rendue compte que l’ancienne hyperactive «workholic» que je fus longtemps a pris naturellement, depuis deux ans environ, une vitesse de croisière correspondant beaucoup plus à MA vitesse. Je n’ai plus envie de stresser et ne suis carrément plus capable de me remettre sur l’adrénaline comme je l’ai fait pendant des années. Je me sens d’ailleurs très bien ainsi et refuse spontanément tout énervement inutile qui me déconnecte de moi-même.

« Tu peux bien manquer de temps si tu as autant de travail à faire qu’avant et que tu fonctionnes deux fois moins vite ?! » ! me direz-vous peut-être. J’ai toujours su gérer mon temps et arriver dans les délais. Depuis un an, il m’arrive « bizarrement » d’arriver en retard à des rendez-vous ou dans la remise de travaux, ce qui est tout à fait anormal pour moi.

Pourtant, une petite voix en moi me dit toujours que je suis à la juste place, dans le bon temps, que je n’ai pas à m’en faire, que c’est ainsi que ça doit se passer. En fait, la petite voix me souffle même que tout ce FAIRE n’a plus aucune importance, que ce n’est qu’une occupation en « attendant » ce qui arrive tranquillement, soit un temps, un espace où on sera complètement en-dehors de toute cette action qui semble utile actuellement mais qui, dans le fond, est inutile pour la suite de notre chemin de vie puisqu’elle ne nous suivra pas.

Quand j’ai reçu ce message, que je ressentais être déposé très clairement et positivement à l’intérieur de moi, il y a plus d’un an, j’ai spontanément relaxé et décidé d’arrêter de m’en faire. Le destin semble se placer de plus en plus clairement et on n’a plus qu’à suivre chacun notre chemin, calmement, en conscience et confiance.

L’automne dernier, une amie et moi nous sommes rendues compte que nous avions la même impression. En discutant, nous sommes arrivées à la même conclusion : c’est comme si on n’a plus rien à faire, qu’on va de toute façon là où on doit aller, peu importe qu’on abatte une tonne d’occupations et d’obligations ou pas. En fait, on a parfois l’impression que tout ce que nous faisons ne sert à rien qu’à nous occuper actuellement mais ne servira à rien quand nous serons arrivées là où le chemin nous amène naturellement.

Je me sens parfois lâche. J’ai de plus en plus souvent juste envie de m’en aller dans le bois méditer et me connecter à l’univers, au cœur de la vie et de moi-même, et de ne plus travailler autrement que juste pour payer mes factures et ma subsistance (ce que je fais déjà depuis deux ans et demi, en fait, ça s’est fait tout naturellement). Je vis de plus en plus dans le moment présent et n’ai pas envie de m’en faire pour mes lendemains. J’ai de plus en plus l’impression de sortir petit à petit et naturellement d’un circuit qui ne me correspond plus du tout. Je n’ai plus envie de participer à une société déconnectée de son ressenti, qui court dans tous les sens pour fuir ou courir après je ne sais quoi.

Si je vous parle de tout ça, c’est qu’une autre de mes amies m’a parlé de la même chose la semaine dernière et nous sommes encore arrivées à la même conclusion : faisons ce que nous sentons que nous devons faire sans nous énerver et sans attentes. Tout doit se faire naturellement et à NOTRE vitesse, celle qui nous fait bouger de l’intérieur et non par devoir ou en réponse à ce que nos proches et/ou la société veut de nous. De toute façon, tout ce qu’on fait actuellement ne nous suivra pas dans le nouveau chemin. Il ne s’agit que d’occupations en attendant l’étape suivante. La seule chose à faire est de lâcher prise, de faire confiance et d’Être bien, dans le cœur et dans le plus grand respect de la Vie et de la liberté de tous les êtres que nous côtoyons.

Personne ne connait la prochaine étape mais, ce qui est sûr, c’est qu’elle est de plus en plus proche et on a de moins en moins besoin de FAIRE car, là où on va, seul l’ETRE sera important.

Dans la Paix, l’Amour et la Joie

Dominique Jeanneret
Thérapeute, Québec,
Consultations en bureau ou par Skype

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