Ça fait quelques semaines déjà que ça couve… et puis maintenant voila, j’assume : je suis jalouse de la crèche. Pourquoi ? Ben voila…
D’abord les dames de la crèche, elles passent 9 heures par jour, 5 jours sur 7 avec mon fils. Pfffff, c’est beaucoup plus que moi. Je préfère pas compter combien de fois de plus, ça ferait trop mal.
Ensuite à la crèche, le petit bout a des dizaines et des dizaines de jouets et puis il joue dans la gelée (très anglais je sais), dans les pates, la peinture, il fait des gâteaux, il va au parc avec ses potes… Aaaaah ses potes… Oui c’est autre chose qu’il y a à la crèche mais pas à la maison .
Et puis il mange plein de trucs super, franchement quand je vois le menu… je me dis qu’il va falloir que je prenne des cours de cuisine bientôt pour rattraper mon retard.
En plus avec la crèche, le petit bout ne me réserve plus l’exclusivité de ses premières fois. Oui, lundi il s’est levé et tenu debout pour la première fois et j’étais où moi ? au travail ! pfffffffffffffffffff y a pas à dire, je suis trop jalouse de la crèche !!!
Oui je sais, il faut quand même que je vois les choses dans leur globalité et que je réagisse comme une adulte. Ben oui, y a bien un moment ou faut faire face à la réalité : je suis une «maman responsable » (oui je mets encore des guillemets…)
Il faut donc que je travaille pour payer les factures et puis aussi pour éviter de me transformer en 5eme teletubbies (non franchement un mois de plus à cocooner le petit bout à la maison et je crois que j’étais bonne pour une métamorphose).
Et puis c’est bien pour le petit bout d’apprendre à socialiser dès que possible et ils suivent tout un programme de développement avec lequel je ne peux pas rivaliser . Au final je l’ai couvert de bisous, de papouilles et d’attention pendant 10 mois 24h/24 et 7j/7, si je continuais pendant les 20 prochaines années, je ne suis pas sure que ça lui serait très bénéfique (à moi non plus d’ailleurs…)
Alors … Silence et roulement de tambour !
Merci la crèche et merci aux deux adorables puéricultrices qui s’occupent du petit bout toute la semaine.
Merci de vous attendrir tous les jours de ses progrès et de prendre le temps de me raconter ses moindres faits et gestes.
Merci de lui donner le sourire tous les matins et de me le rendre avec ce même sourire.
Merci d’avoir tant de tendresse pour les « petits lions » que vous ne pouvez pas évoquer leur passage en classe des « petits singes » sans un soupir de mélancolie.