Conclusion ? La croissance n’est pas soutenable. Comme nous ne sommes pas capables de la contenir, elle s’arrêtera toute seule, lors d’un méga crash. (En fait, il aurait fallu bloquer le PIB à son niveau de 75.) Bref, il va falloir construire une société capable d’encaisser les chocs. C’est la résilience.
Il identifie six moyens de construire cette résilience : 1) stocks / réserves, 2) solidarité et réseaux, 3) redondances, 4) réduction de notre consommation à satisfaction équivalent, 5) protections, 6) veille.
Piste intéressante : le monde doit passer de la croissance quantitative, au « développement », qui est une croissance qualitative. Métaphore : l’enfant grandit, puis l’homme s’épanouit, « il se développe intellectuellement, culturellement ». La société doit faire de même.
Compléments :
- Dennis Meadows : « Nous n'avons pas mis fin à la croissance, la nature va s'en charger » (Terraeco.net)
- De la nécessité d’une économie de la résilience, La Tribune, 8 juin 2012.
- "La croissance mondiale va s'arrêter" (Le Monde)
- Meadows, Dennis, Meadows, Donella, Randers, Jorgen, Les limites à la croissance (dans un monde fini), préface de Jean-Marc Jancovici, Rue de l’échiquier, 2012. Un résumé du livre par Jean-Marc Jancovici : Manicore - Qu'y avait-t-il donc dans le fameux "Rapport du Club de Rome" ?