Magazine Finances

Valeur n°7 : la bienveillance

Publié le 21 juin 2012 par Juliendenisot @ValeursAjoutees
ami

Rappelez-vous cet article dans lequel je parlais de l’importance de définir ses propres valeurs, puisque c’est en fonction d’elles que l’on décide. Voici donc mon premier article d’une série de 7, sur ma septième valeur : la bienveillance.


Trop bon, trop con ?


Lorsqu’on parle de bienveillance on pense souvent à la gentillesse, qui a une connotation naïve/bisounours. Etre bienveillant n’a rien à voir : ce n’est pas tendre systématiquement l’autre joue. C’est avoir, par défaut, une attitude constructive vis-à-vis des autres. Ma valeur est donc la suivante :

Valeur n°7 : Avoir par défaut des intentions positives envers les autres

Tous les mots sont importants : « par défaut » donne la limite avec une attitude « trop bon trop con ». Ainsi, si par malheur j’ai affaire à des personnes malveillantes, je ne chercherai pas à établir une relation avec elles. Sans pour autant avoir de mauvaises intentions à leur égard.

Dans son livre Les 7 habitudes de ceux qui réalisent ce qu’ils entreprennent que je recommande TRES chaudement, Steven Covey parle d’une habitude qui consiste à systématiquement raisonner gagnant-gagnant. C’est-à-dire lors d’une discussion, ne pas raisonner que sur sa propre satisfaction mais sur la satisfaction de toutes les parties. Je pense que c’est important car c’est ce qui contribue à des relations saines sur le long terme. Une négociation réussie n’est pas celle ou l’une des parties se sent lésée.

Une petite anecdote : lorsque je me suis fait embaucher, j’étais en contact avec une personne qui travaille aux ressources humaines. Lorsqu’on l’appelait au téléphone, il ne répondait pas par « Qu’y a-t-il ? » ou « quoi ? » mais par « en quoi puis je t’être agréable ? ». C’est con, mais cette simple phrase à l’autre bout du fil suffisait à donner le sourire. Et lorsque plus tard c’est lui qui avait besoin de quelque chose, un document par exemple, les gens se mettaient rapidement en 4 pour le lui fournir.

Exemples au quotidien


Parmi ce qu’on voit le plus souvent:

  • Toutes les phrases commençant par « tu devrais », « tu pourrais », « tu aurais dû » sont elles réellement bienveillantes? Cela sonne un peu comme un « je te l’avais dit » probablement exact mais certainement inutile! Quand on y pense, un « je te l’avais dit » ne sert à rien d’autre qu’à s’autoglorifier.. Pas forcément ce que la personne en face a besoin d’entendre.
  • Un ami vous fait part d’un projet. Vaut-il mieux l’encourager ou chercher les raisons qui pourraient l’amener à échouer? La différence entre les deux est juste un angle de vue, mais l’impact n’est pas le même.  Par exemple, ces fameux : « je ne suis pas méchant, juste réaliste » qu’on a tous déjà dû entendre. Qu’apporte t-il donc ce « réalisme »? Ne pas vouloir se lancer dans un projet n’implique pas qu’on doive se sentir obligé de décourager ceux qui le font.
  • Est-il nécessaire de chercher à obtenir une contrepartie/un dû lorsqu’on dépanne quelqu’un?

Avez vous des avis, des choses à compléter par rapport à cette valeur?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Juliendenisot 34540 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines