Nasri, ferme ta gueule

Comme attendu et suggéré par Olivier Giroud dont on peut logiquement imaginer qu’il est la taupe version 2012, Nasri est au coeur de la crise de nerfs qui agite les Bleus à 3 jours d’un match déterminant. Laurent Blanc a tout fait pour lui mais quand on est un petit con, on le reste. Nasri, ta gueule tu la fermes ou tu nous quittes.

Laurent Blanc lui a donné 15 chances, Nasri lui a  rendu…une crise. Enervé et certainement frustré de son non match, encore un, Nasri a donc demandé au gentil Alou Diarra de s’adresser à lui différemment. Mais qui est tu petit homme ? Souvent remplaçant à City, jamais décisif en bleu, fébrile à l’heure des gros matchs, Nasri ne prend jamais de risque dans un match.

Monsieur doit sans doute estimer que son rôle est de faciliter les passes latérales et de faire un demi-tour à chaque fois qu’il daigne venir chercher le ballon. Non, un 10 ou un 8 ce n’est pas ça. On ne pensait pas le dire un jour mais Blanc doit le penser : Gourcuff aurait peut-être eu un meilleur rendement. En plus de ses difficultés techniques, Nasri se comporte comme un sale gosse gâté.

Inutile et prétentieux

Son sélectionneur aurait pu lui demander de prendre la porte depuis bien longtemps après tous ses matchs ratés mais à au contraire choisi de l’aider. Lui offrir M’Vila et Diarra derrière lui pour animer le jeu contre la Suède est un cadeau en or. Il ne l’a pas saisi. Il ne mérite pas de débuter samedi contre l’Espagne mais notre manque de banc pourrait convaincre Blanc de l’aligner. La fois de trop ?

Nasri a cette attitude depuis des années : hautain, sûr de son talent, égoiste. Insupportable. Le voir faire semblant de se blesser après une passe ratée illustre parfaitement son comportement. En le mettant sur le terrain, Blanc est aussi complice de cette attitude et le paye parce que son meneur de jeu nous mène au néant.

A la veille de jouer l’espagne, Nasri devrait cesser de se prendre pour un autre. Pour Iniesta par exemple. La catalan est un monstre qui évolue dans un monde que Nasri ne connaîtra jamais. Question de talent et d’état d’esprit.

Lech Makaay