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La fête du tapage nocturne à Toulouse

Publié le 22 juin 2012 par Marius

Heineken Non content de perdre son pouvoir Jack Lang vient de perdre une de ses plus belles créations ; la fête de la musique. Je ne suis pas un nostalgique du siècle passé mais j’ai de beaux souvenirs de 21 juin. Ces sons inoubliables de violon solo sous les arcades du Palais Royal, ces voix sous le kiosque du jardin du Grand Rond à Cassoulet'City ces instants de jazz à la Défense ou sur les quais de Seine…avec le respect d’autres intervenants prêt à relayer.

Rien de tout cela aujourd’hui dans la cité rose. Les bars sortent les futs et la tireuse de biere et un disc-jockey amateur balance de la sic à fond les tubes. Comme si l’important était d’exister face à la concurrence…la guerre des bars comme seul thème majeur !

La balade nocturne s’est donc rapidement terminée en un parcours du combattant dans un Toulouse particulièrement sale où seul  l’alcool permettait au plus grand nombre de résister aux décibels. Les vitrines des commerçants avaient été soigneusement vidées de leurs présentations, les poubelles dégorgeaient et les voitures circulaient au milieu de tout cela en dépit des interdictions hâtivement installées par un service municipal visiblement désarmé.

Souhaitons cependant que le plus grand nombre y ai trouvé quelques satisfactions…Pour ma part je n’ai vu que capharnaüm, tohubohu et désordre.

Heureusement il ya des amateurs, des vrais, qui en retrait perdurent la tradition. Il faut chercher. Hier  c'était du côté de  la chapelle Saint Anne (Saint Etienne) ou dans le Palais de Justice (drôllissime) que résonnait la joie des amateurs.

En prévision de vos vacances (en Euskadi) je vous propose de reprendre HEGOAK...un chant basque festif et nostalgique (et qui supporte le Txakoli bien frais)  interprété ici par les "Mâles au coeur" de Tolosa.

Pour ceux qui souhaiteraient reprendre en coeur cet été voici les paroles:

Hegoak ebaki banizkio,

Nerea izanen zen,

Ez suen aldeginen

Baïna honelà,

Ez zen gehiago txoria izanen,

Eta nik...

Txoria nuen maite.

Une histoire de liberté perdue où les indépendantistes (basques) y voit un chant rebelle et les amoureux des vallées une fidélité durement acquise.

Voici (approximativement) les paroles en français

Si je lui avais coupé les ailes,
Elle aurait été à moi,
Elle ne se serait pas envolée;
Mais alors,
Elle n'aurait plus été un oiseau
Et moi
C'est l'oiseau que j'aimais


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