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Jurassic Park - Steven Spielberg - 9,5/10

Publié le 19 février 2008 par Kaa1

Pitch :
C'est à partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître des dinosaures. Il s'apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c'était sans compter la cupidité et la malveillance de l'informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l'île...

Difficile de nier, même après 15 ans, que Jurassic Park n'est pas un excellent film d'aventures. C'est véritablement l'un des rares qui reste un spectacle si impressionnant de maîtrise des images et des effets, de surcroit servi par un scénario diablement malicieux.
Le film choc de Steven Spielberg est comme intemporel, avec son histoire captivante et ses dinosaures en 3D. Que dire en effet de ce redoutable T-rex (c'est d'ailleurs lui la star du film), littéralement écrasant de présence visuelle et auditive ? ou encore de ces Vélociraptors si agiles et intelligents ? En fait, tous les dinosaures sont superbes de fluidité, et sont parfaitement intégrés à leur environnement (il suffit de voir la pluie sur le T-Rex ou encore la végétation bouger lors de la course des Galliminus...).
Véritable course poursuite effrénée, le film joue la carte du suspens pendant près de deux heures où vont cohabiter humains et dinosaures, pour le meilleur (soigner un Tricératops, caresser des Brachiosaures) et surtout pour le pire (Ah nos amis les Vélociraptors... - "c'est juste comme une grosse dinde"). La tension est palpable dans chaque scène et les personnages, Sam Neill et Laura Dern en tête sont l'antithèse des super-héros, disons plutôt du genre chercheurs passionnés bien loin de s'imaginer ce que Hammond leur prépare en les embarquant sur Isla Nubar.
Une fois sur place, il devient alors impossible de détourner les yeux de l'écran car les scènes de bravoures s'enchaînent sans temps mort. Des jeeps martyrisées aux vélociraptors se baladant en cuisine, Spielberg ne cesse de jouer avec nos nerfs sans oublier de parsemer son œuvre de touches humoristiques (mention spéciale à Jeff Goldblum en théoricien du chaos sarcastique et dragueur).
Plus loin encore, le message écologique passe ("la vie trouve toujours un chemin") et l'on comprend bien les dangers inhérents aux manipulations génétiques. Sans dramatisme et en évitant la rengaine moralisatrice, Jurassic Park atteint son but en passant à côtés des clichés du genre.
Les seuls clichés qu'on peut trouver se situent davantage au niveau de la galerie de personnages, un tantinet grossière avec le papy un peu fou, les enfants, le couple d'aventuriers, le baroudeur de service, l'assureur cupide, le méchant gros et vicieux et enfin le comique de service. Cela étant, il est appréciable d'avoir à faire ici à un casting de "non-vedettes" du meilleur effet pour la cohésion générale du film, où chaque personnage peut exister (même très peu) à l'écran.
Œuvre intemporelle, Jurassic Park est véritablement le film d'une génération. Un choc cinématographique poétique et violent qui perdure invariablement au fil des années. Cette histoire de dinosaures est jouissive à tous les points de vue tant son scénario est malin, sa mise en scène efficace, sa musique envoûtante et surtout son ambiance exotique totalement dépaysante.

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