Contrairement à ce qu'affirme le lobby pro-mort ADMD, il est impossible d'évaluer l'importance des pratiques de l'euthanasie en France aujourd'hui, même s'il est probable qu'elles persistent. Mais il est certain aussi que le développement des soins palliatifs et l'avènement de la loi Leonetti ont fait en partie régresser cette pratique, sans la faire disparaître complètement. On peut régler aujourd'hui 99,9% des situations difficiles.
Les médecins estiment qu'une légalisation de l'euthanasie anesthésierait les consciences. Combattre l'illégalité des euthanasies clandestines par une légalisation ne tient pas. Pire, ces illégalités ne sont que la conséquence d'un défaut de formation, d'un défaut d'accompagnement des médecins et de la solitude des malades.
Il y a donc deux axes impératifs à développer : la formation et la recherche en soins palliatifs. La médecine et non pas la loi !