Une académie de l'est de la France a récemment pleuré misère en apprenant qu'elle n'aurait qu'une dizaine de postes sur les 1000 prévus pour la rentrée de septembre dans le cadre du plan d'urgence mis en place par le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon. Si on divise 1000 par 100 départements français, ça fait 10 postes par département.
Cette académie miséreuse est donc dans la moyenne. Il se trouve que ce sont les Dom qui se retrouvent dépourvus.
La Guadeloupe et la Martinique ne pourront compter, chacune, que sur cinq nouveaux postes, tandis que la Guyane, comme la Réunion ont pu en obtenir une quinzaine. A Mayotte, on parle d'une dizaine de postes "réservée". Par comparaison, les académies de Créteil (100 postes), de Versailles (80 postes) ou encore Aix-Marseille (60 postes), sont bien mieux pourvues.
Ca grogne déjà dans les milieux syndicaux de la Réunion. Une première déception hollandaise ? En même temps, avec notre taux de chômage record, notre taux d'illéttrisme qui fait pâlir d'envie la France entière, est-ce qu'on a besoin d'enseignants supplémentaires ?
François GILLET