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Hollande, l'autre pays du langage

Publié le 28 juin 2012 par Chroneric

Après les arrêts aux feux rouges du candidat fraîchement élu, de ces voyages en train, la foudre sur l'avion à destination de Berlin, des accrochages avec son ex et sa nouvelle compagne, voilà que les gardes du corps de François Hollande oublient la valise qui contient leurs armes au sommet de Rio. On nous avait promis le changement, je crois que c'est réussi. Une nouvelle façon de présider, de se comporter et de faire des boulettes. Il ne manquerait plus qu'une mauvaise entente avec la chancelière allemande et le paquet sera complet. En revanche, contrairement à Nicolas Sarkozy qui faisait parler de lui tous les jours, notre ami François ne fait parler de lui que... tous les jours.

Le candidat Hollande, ne nous avait-il pas promis une présidence différente, responsable, sobre et exemplaire ? Il voit finalement combien il est difficile d'être un président normal. Il y a des impondérables liés à la fonction, on ne peut pas se déplacer normalement, on ne peut pas participer à des sommets normalement, on ne peut pas s'exprimer normalement, on ne peut pas gérer le quotidien et le futur normalement. Je crois que les Français sont tout à fait capables de comprendre qu'il doit être protégé, qu'il doit se déplacer en avion, qu'il ne doit pas s'arrêter au feu rouge, qu'il doit être escorté. Bref, qu'il doit être un président.

Je crois que tout ce que les Français attendent de lui avant tout, c'est d'appliquer la plus grande partie possible de son programme annoncé pendant la campagne et on pourra lui pardonner son train de vie et ses consommations de kérosène.


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