Why always them ?

2 ans après une piteuse élimination en coupe du monde, l’Italie retrouve les sommets après un succès tout à fait mérité (2-1) contre une Allemagne sans jambes. Des teutons qui s’avançaient en favoris mais qui n’avaient rien dans les jambes, et pire, dans la tête.

Italie-Espagne, le match du 1er tour était très sympa, espérons que la finale le soit. Il y a toutes les chances avec tout les latin lovers sur la pelouse. L’Italie d’un super Mario Balotelli est encore au rendez-vous.

Un trou n’est jamais bien long dans le football italien. Quand la France met 10 ans à se remettre d’une génération de qualité, l’Italie, sans grande star pourtant, n’aura plongé que le temps d’un Euro et d’une coupe du monde. Pour ne rien arranger, l’Italie s’est donnée un petit handicap avec un scandale à quelques jours du début du début de la compétition. Pas un scandale de pacotille sur la politesse des joueurs, non, un scandale impliquant le champion d’Italie et des joueurs sélectionnés.

Les champions du monde 2006 sont en finale.Encore. Derrière un Pirlo ma que belo et un Balotelli toujours aussi pénible à tenir mais enfin efficace. Prandelli aura donc réussi là où tellement d’entraîneurs ont échoué : transformer le style de l’équipe pour lui redonner vie. Même face à une équipe allemande où Low lui a eu peur en blindant son milieu pour au final désorganiser sa belle machine, l’ancien entraîneur de la Fiorentina a laissé une équipe joueuse avec, et c’est une agréable rareté, deux vraies pointes.

Fin de Reich, l’Allemagne se désorganise

Evidemment on s’étonnera de l’incroyable passivité de la défense allemande sur les 2 buts. Hummels, un libéro qui déteste salir son short, regarde Cassano le déshabiller le premier but avant que Lahm ne ressemble à un défenseur de PH sur le second. Etonnant et presque dingue tant la Manschaft avait maîtrisé ses matchs.

La fin de match allemande ressemblera même aux dix dernières minutes de chaque partie d’Urban foot : de la place partout, du déchet et des mains sur les hanches. Incroyable.

Pendant ce temps là, la Roja se repose et ne doit pas être tant rassurée que cela. L’Allemagne avait un vrai complexe face à eux. Les italiens eux savent qu’au premier tour ils ont dominé leur sujet et que la victoire n’était pas loin. Rien que pour Andrea Pirlo et son magnifique sens du tempo, le monde du football va se transformer en supporter de cette jolie Squadra, la plus belle équipe de cet Euro.

Lech Makaay