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Affrontement Valls/Mélenchon sur la régularisation des sans-papiers

Publié le 29 juin 2012 par Jeunegarde

valls-melenchon Jean-Luc Mélenchon n’a pas apprécié les déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur, Manuel Valls pour qui « Être de gauche, ce n’est pas régulariser tous les sans-papiers ». Le leader du Parti de gauche, favorable à une régularisation massive des sans-papiers estime qu’il s’agit là de « la validation d’une thèse absurde, anti-économique, ridicule du Front National sur le sujet, d’après lequel il y aurait un rapport entre l’immigration et les difficultés sociales ».

Et pourtant, le candidat Hollande avait été clair sur ce sujet : aucune régularisation massive des sans-papiers mais au cas par cas avec des critères clairs et identiques sur l’ensemble du territoire. Des critères précisés prochainement dans une circulaire accompagnée d’autres mesures pour mettre fin à la rétention des familles et faciliter les naturalisations. Une prochaine loi devrait être adoptée pour créer notamment un nouveau titre de séjour de trois ans.

 Dans une interview au Monde, Manuel Valls avait répondu qu’« Être de gauche, ce n’est pas régulariser tout le monde et se retrouver dans une impasse. Il faut mener une politique républicaine, conforme aux valeurs de la France, tenir compte de la situation économique et sociale de notre pays et poser, effectivement, des critères. La politique que j’applique n’est pas celle de Manuel Valls, c’est celle du président de la République et du premier ministre. »

Mais pour Jean-Luc Mélenchon, «il n’y a pas de corrélation entre le nombre des immigrés et le chômage. C’est un mensonge.»

Vu le score du Front national, il aura sans doute beaucoup de mal à convaincre les français à ce sujet, ce qu’il n’a d’ailleurs pas réussit à faire pendant les présidentielles et la législatives…

Jean-Luc Mélenchon cherche encore comment se positionner face au gouvernement socialiste. En attendant, il pilonne, devenant ainsi une tête de pont de l’opposition au PS.  Cette stratégie comporte des risques. A trop taper sur les socialistes, Mélenchon risque de se faire plus d’ennemis qu’il en a déjà, y compris au Front de gauche. Les propos, lundi, de l’ancien sénateur socialiste sur certains candidats communistes comparés à des « quasi-socialistes à peine déguisés »  sont mal passés. Pierre Laurent l’a fait savoir, qui lui a répondu le lendemain: « Je pense que chacun devrait se garder de réactions caricaturales, voire insultantes, sur la campagne de nos candidats. »



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